Le Clan//Digital en parle...

Dans notre blog, vous trouverez des articles sur les tendances du moment #IA #IoT #TransfoNum #Digitalisation #BigData #NouveauxUsages #Disruption #MarketingDigital #Innovation #SuccessStory... Nous vous aidons à vous y retrouver !

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Transformation Digitale : tuons quelques mythes

« Les Digital Masters[1] sont en moyenne 26% plus rentables que leurs pairs. Le chiffre d’affaires généré à partir de leurs actifs physiques est de 9% supérieur. » (étude Cap Gemini / MIT)

Et pourtant…

Prononcez l’expression « Transformation Digitale » et observez le visage de votre interlocuteur… Il se pourrait bien que les yeux s’écarquillent « encore un truc fumeux à la mode et totalement inutile » ou même : « encore ? mais on ne parle que de ça »…

Si le terme suscite ce type de réactions, c’est qu’il y a certainement quelques mythes à tuer.

 

Ce que n’est pas une entreprise digitalisée

Une entreprise qui a un site internet, ou un site e-commerce.

Avoir un site Internet est quasiment indispensable. Et pourtant, seules 66% des entreprises françaises de 10 à 249 personnes en sont pourvues.

Pour autant, disposer d’un media supplémentaire pour promouvoir ses produits ou son entreprise, ne témoigne pas de la transformation numérique de l’entreprise. Il ne s’agit pas de rajouter ou de perfectionner des outils existants pour gagner en performance : il faut penser différemment son marché, sa relation-client, et bien souvent sa chaine de valeur…

Une entreprise qui vient d’acquérir un(des) nouveau(x) logiciel(s)

La question n’est pas non plus d’intégrer dans l’entreprise un nouveau logiciel / une nouvelle technologie, et de travailler comme avant… juste mieux et plus vite. Par exemple, se doter d’un nouveau CRM sans changer son PAC (Plan d’Action Commerciale), ne relève en rien de la Transformation Digitale. En revanche, le faire pour fournir une meilleure expérience client, un SAV plus réactif et plus fluide, se situent totalement dans cette logique.

Une entreprise partenaire d’une (de) startup(s)

Non, la digitalisation n’est pas contagieuse : nouer un partenariat avec une start up ne rend pas digital… sauf si l’on s’inspire de la culture et du fonctionnement de ces jeunes pousses pour opérer un bouleversement en interne !

Une entreprise présente sur les réseaux sociaux

Valoriser ses produits et son entreprise sur les réseaux sociaux est un moyen de communication incontournable. Mais l’entreprise digitalisée va plus loin. Elle est à l’écoute de ses clients, de ses prospects. Elle scrute ce qui se dit sur sa marque. Les réseaux sociaux sont un moyen d’approfondir sa connaissance du marché, pour non seulement répondre à ses attentes, mais aussi les anticiper. Sans oublier qu’ être présent sur les réseaux sociaux n’est pas un objectif à rechercher (lire notre article à ce sujet) mais un levier à actionner.

Une entreprise digitalisée n’est pas une entreprise qui travaille comme avant avec de nouveaux outils,

si performants et innovants soient-ils.

Mais alors, qu’est-ce qu’une entreprise digitalisée ?

Nous n’en dresserons pas ici une définition exhaustive, mais commençons par dégager quelques spécificités.

 

Une entreprise qui a opéré un changement radical

Dans l’expression « Transformation Digitale » le mot « Transformation » a tout à fait sa place. Il ne s’agit pas d’entreprendre une évolution linéaire et progressive dans une montée en compétence purement technologique, mais bien d’opérer un changement de grande ampleur. Pour cela, il faut impulser une dynamique depuis le top management, écouter ses collaborateurs, les associer activement à la démarche, accueillir de nouvelles compétences, former et motiver. L’alpha et l’oméga de la Transformation Digitale, c’est l’humain ! Conduire des ateliers sur « comment avoir le meilleur SAV sur notre marché » par exemple, est un pas significatif. Ensuite, il peut être suivi par la décision d’intégrer un ChatBot sur son site par exemple. Ce n’est pas le ChatBot qui fait la transformation, mais les personnes qui décident d’y recourir parce qu’ils en ressentent la nécessité…

Une entreprise qui écoute

Sur ce point, les réseaux sociaux, les événements, les enquêtes clients, tout ce qui concourre à une écoute fine du marché est exploitable. Constituer des communautés autour de ses produits ou services, engager un dialogue sur les réseaux sociaux, proposer des contenus informatifs de qualité et conversationnels sont des initiatives qui s’inscrivent dans la Transformation Digitale.

L’écoute du marché sur les réseaux sociaux vaut aussi pour le recrutement de nouveaux collaborateurs, souvent issus d’une jeune génération (Y ou Z). Leurs repères sont différents de ceux de leurs aînés actuellement aux manettes dans les entreprises. Sur l’année 2017, 150 000 recrutements ont été abandonnés faute de candidats (source Pôle Emploi). Certes il existe des problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi, mais il est clair que certaines entreprises – surtout parmi les PME -peinent à attirer les candidats.

Une entreprise qui se concentre sur le client

Un client appelle… Est-il vital de savoir s’il revient au Commercial ou au SAV de répondre? Est-il pertinent d’attendre un arbitrage sur la question et de laisser le client en attente ? Un client doit-il  exposer plusieurs fois l’objet de son appel ?  La technologie permet parfaitement de résoudre le problème. En revanche, il faut que la volonté existe dans l’entreprise, de « soigner » son client.

 « Il n’y a qu’un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu’à l’employé,

tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs. » Sam Walton, fondateur de Walmart

En conclusion

La Transformation Digitale ne tient pas à la technologie, mais à la manière dont on l’utilise. Intégrer de nouveaux outils pour travailler comme avant ne s’y apparente en rien. Le vrai processus est en réalité inverse.  On se transforme d’abord, on intègre des outils digitaux après. Une stratégie digitale est en réalité une stratégie Human Centric, dans un monde digital.

 

[1] les entreprises ayant réussi leur transformation digitale

En savoir plus
Catherine PhilibertTransformation Digitale : tuons quelques mythes
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Networker et développer son réseau business – Partie 2

Maintenant, vous avez lancé vos actions de réseautage. Vous êtes présents sur les réseaux sociaux, vous participez régulièrement à des événements. Mais on ne se repose pas sur ses lauriers ! On continue à développer ses actions de networking. Voici quelques autres bonnes pratiques.

Transformez vos rencontres avec un call to action

Vous avez participé à une soirée de networking et avez fait des rencontres ? Il est tant d’aller sur les réseaux sociaux pour entrer un contact virtuel avec les personnes rencontrées lors d’une soirée. Un petit mot personnalisé sera toujours apprécié. Le réseau social est une opportunité d’avoir un carnet d’adresse à jour en temps réel, car la plupart de vos contacts, mettent leur profil régulièrement à jour. Vous pouvez faire des requêtes ciblées. Proposez-leur un Rendez-vous, un déjeuner pour poursuivre vos échanges. Et si la personne n’existe pas sur les réseaux sociaux, vous pouvez toujours lui envoyer un petit mail.

Assurer une présence régulière

Un réseau s’entretient dans la durée tant sur la toile que dans la vie réelle ! Le réseau virtuel se nourrit avec du contenu, des publications régulières, des posts ciblés et surtout des interactions avec vos pairs : liker, commenter, partager,… En parallèle, on continue à participer aux événements, on les partage sur les réseaux sociaux. Le jour J, on s’y présente muni de ses cartes de visites et son plus beau sourire.

Maîtriser les usages

Même si la plupart des usages restent semblables d’un réseau social à l’autre, les codes diffèrent quelque peu. Le hashtag # permettra de taguer un lieu ou un sujet, l’arobas @ permettra de taguer un profil concerné. La forme, le contenu (texte, images, vidéos,…) varieront d’un réseau à l’autre.

D’autres blogs s’attarderont plus longuement sur ces usages, l’idée à retenir est de se renseigner puis tester de manière empirique pour développer sa communauté.

Participer de manière pro-active des événements dans votre ville

Avant de lancer vos propres événements pour nourrir l’écosystème, d’autres alternatives existent. Moins engageantes mais tout aussi importantes : partager les événements, publier pendant l’event sur les fils de discussion twitter ou facebook. Vos actions contribueront également à la visibilité de l’événement. Au-delà d’une simple présence, vous pouvez également donner un coup de main à l’organisation : être coach ou jury à des événements permettra de montrer votre pro-activité : Les organisateurs apprécieront toujours ce type de participations.

L’humain avant tout

Même si lors d’échanges, il peut y avoir un défaut de compréhension entre l’attention et la perception. Ce qui est sûr, nous aimons tous être considérés. Pour être considéré, il faut commencer par considérer l’autre. Ainsi, les bonnes pratiques, en face à face ou via des plateformes numériques s’appuieront toujours sur le respect, la qualité du propos et la vérification des informations. L’idée étant de s’inscrire dans une dynamique positive.

A venir : La dernière partie de cette trilogie, traitera d’un cas concret dans l’écosystème de l’innovation et le numérique.

Pour en savoir plus sur les usages des réseaux sociaux quelques lectures :Twitter, Facebook et Linkedin

 

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Caroline ScheidtNetworker et développer son réseau business – Partie 2
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Le networking pour développer son business – Partie 1

Networker est important, que vous soyez entrepreneur ou intrapreneur (salarié au sein d’une entreprise). Le terme « réseauter » emprunté à nos amis Québécois en est la version française. Le networking ou le réseautage sont de vraies stratégies de développement humain, intellectuel et surtout commercial.

Cet article de blog se déclinera en plusieurs parties. La première, ci-dessous, traite des 5 étapes pour commencer à réseauter, la suivante évoquera les éléments pour entretenir son réseau et transformer ces actions en opportunités de business, d’emploi ou de créativité. Enfin, la troisième concernera un cas réel, dans un environnement précis celui de l’innovation et du numérique.

1 – Assurer votre présence sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui, le networking nécessite une présence tant sur le net qu’en IRL In real Life – dans la vraie vie. Le Personal Branding ou travailler votre marque personnelle est la base. Travaillez vos profils sur les réseaux sociaux, partagez vos expériences professionnelles en y ajoutant votre touche personnelle : des commentaires, vos valeurs, vos objectifs professionnels. Participez à des fils de discussion liées à vos passions ou votre domaine d’activité. Une photo actualisée sera un vrai plus. Restez absolument cohérent d’un réseau à l’autre. Cette présence vous permet d’être chassé, identifié, mais aussi de développer votre réseau.

2 – Avoir des cartes de visites pour votre networking

Vous allez me dire, des cartes de visites, c’est « has been ». Eh bien non ! Une belle carte de visite avec le logo de votre société ou simplement votre nom, fonction et vos coordonnées est tout à fait à l’ordre du jour. Mais vous avez raison, le digital est partout, alors pensez que de nombreuses applications mobiles avec OCR permettent de scanner les cartes de visites et de les intégrer directement dans ses contacts. Et, alors que le QR code existe encore, les solutions du type cartes connectées voient le jour dans nos soirées.

Tout aussi efficace, vous pouvez également préparer votre propre fiche contact sur votre smartphone et l’envoyer directement à votre interlocuteur. Attention toutefois, à respecter les obligations liées à la RGPD (ou GDPR en anglais) pour conserver les données que vous aurez ainsi collectées.

3 – Une veille pour identifier et cibler les événements

Observez et faites une veille sur les médias sociaux, le net, les agendas, pour identifier les Afterworks (Apéros Entrepreneur, Pôle du Management,…) adaptés à vos objectifs de développement. Les événements sont souvent thématiques : innovation, numérique, culturel, économique, ressources humaines, développement personnel, bien-être,… Il existe autant d’événements que de thématiques. Les soirées de vœux, les inaugurations, les anniversaires de sociétés, les remises de trophées sont autant d’opportunités pour réseauter ! Identifiez celles qui correspondent à domaines de prédilection mais ne fermez jamais la porte aux autres environnements. Des opportunités se créent, même au supermarché ou en cherchant les enfants à l’école, il suffit d’observer et de rester ouvert aux autres.

4 – Se faire référencer pour être invité

Sur les réseaux sociaux, il est en général plus facile d’avoir des invitations. En effet, si vous suivez et interagissez avec une personne ou une page, il y a de fortes chances que vous voyiez passer les événements. Pour être référencé dans les fichiers des entreprises, les formulaires sur les sites internet ou l’échange de cartes de visites restent incontournables. Pensez à donner votre accord explicite, le cas échéant, pour ne pas être retiré des fichiers.

5 – Faire de belles rencontres lors des soirées

La bienveillance est synonyme de savoir-être. Lors des rencontres, un sourire, une écoute active et de l’empathie seront à coups sûrs vos meilleurs atouts. Vous ferez ainsi de belles rencontres, inspirantes, pour développer des projets, pour vous appuyer sur des personnes et identifier des compétences. Ces personnes vous prescriront comme vous les prescrirez pour leurs compétences. N’hésitez pas à prescrire le premier ! Même si la réciproque ne sera pas forcément automatique, d’autres personnes le feront pour vous. La force du réseau est là. Après tout, exister en valorisant les autres est une très belle manière d’exister !

Voici donc les premières étapes pour commencer à réseauter. Pour networker, nous conjuguons ainsi les moyens de communication (réseaux sociaux, cartes de visites,…), les lieux de rencontres (événements) et surtout les interactions humaines. Mais bien-sûr, il y a toujours la possibilité de rester chez soi !

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Caroline ScheidtLe networking pour développer son business – Partie 1
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Pourquoi « faire » les réseaux sociaux ?

 

 « Il faut qu’on « fasse » les réseaux sociaux ». Derrière cette affirmation, que recherchent exactement les entreprises avec les réseaux sociaux ? Nous avons rencontré chez nos clients et prospects un certain flou quant aux bénéfices qu’ils attendent des réseaux sociaux. Certains ajoutent même : « on y va parce qu’on ne peut plus ne pas y être »…  Ainsi, comptes et  pages Entreprises sont créés et il ne se passe plus rien ensuite… Alors, quels sont les bénéfices que les réseaux sociaux peuvent vous apporter ? 

 

Un préalable : construire une communauté

Tuons un mythe : les réseaux sociaux ne sont pas une fin mais un moyen…de créer une communauté autour de votre entreprise / marque / produits. Vous voulez donc rassembler des personnes qui partagent un intérêt commun et échangent non seulement avec votre marque mais aussi entre eux à son sujet. Dès lors, votre communauté devient elle-même un media, puisqu’elle parle de vous.

Rassembler des personnes autour de votre marque, soit… mais comment faire ? C’est là tout le talent du Community Manager. Tout d’abord, il est essentiel de  définir la bonne priorité et de se garder d’une approche purement centrée sur les « outils  » pour  se concentrer sur  ce qui importe vraiment : l’humain, le lecteur de vos posts et articles… Celui qui va choisir ou non de parler à son tour de votre marque, ou d’interagir avec vous… Pour cela, vous devez lui apporter quelque chose : répondre à ses attentes, à un besoin d’information, de divertissement, etc.

La réponse à ces 3 questions peut vous y aider :

  1. Quels objectifs veut-on poursuivre ? gagner de nouveaux clients, susciter l’intérêt sur un nouveau produit, renforcer l’image de la marque en créant un capital sympathie, démontrer son expertise et devenir une référence dans son métier ?
  2. Qu’apportons-nous aux autres ? de l’information, de la distraction, des conseils utiles …Quelles sont les questions qu’ils se posent ? Quels sont leurs moteurs ou au contraire leurs freins ?
  3. Quelles sont les communautés avec lesquelles nous voulons interagir ? sur quels réseaux les trouvons-nous ?

Trouver des ambassadeurs de votre marque encore plus crédibles que vous !

Mais, direz-vous, quel est l’intérêt d’un media que nous ne maîtrisons pas ? N’oubliez pas en effet que, dans une communauté, les internautes s’expriment librement au sujet de votre marque / entreprise / produit. Nous sommes au cœur de la problématique de l’e-réputation.

Pour vous assurer de la qualité d’un produit que vous voulez acheter, qui allez-vous croire davantage ? Un post de l’annonceur ou une discussion entre plusieurs utilisateurs ? Une communauté qui parle de votre marque, constitue un média extrêmement fiable et reconnu comme tel par les internautes.

Saviez-vous que 90% de ce qui se dit sur Coca Cola n’émane pas de la marque 

Écouter vos clients pour mieux les satisfaire : la Social Media Intelligence

Votre communauté parle pour vous…. Mais savez-vous l’écouter ? La Social Media Intelligence est une mine d’informations précieuses pour votre marketing et pour vos ventes. Un exemple connu, est celui de Mac Donald qui, a décidé à partir de septembre 2018 de proposer des pailles en papier et non plus en plastique.

Cultiver une relation client plus proche

A condition d’être à l’écoute, les réseaux sociaux constituent une formidable opportunité de proximité avec vos clients. Ils s’expriment sur votre marque ? Vous pouvez alors leur montrer que vous les écoutez (et même que vous les entendez !). Ils émettent une remarque ? Quelle meilleure occasion de leur répondre.

Faire la différence

Une bonne relation-client peut vous permettre de vous distinguer…. Des concurrents qui ne sont pas à l’écoute de leurs réseaux sociaux.

Minimiser un « bad buzz »

Un couac dans vos produits ? Un internaute mécontent ? Ne cédez pas à la tentation de faire l’autruche et d’attendre que cela passe… ou au contraire de déterrer la hache de guerre. Que cela soit justifié ou non, c’est dans un tel cas que les talents d’un Community Manager prennent toute leur dimension.

 

Marketing, Commercial et Communication… sont des mots qui vont très bien ensemble

Les réseaux sociaux donnent une vraie dimension digitale à votre Communication, à votre Marketing (la connaissance du marché), et à votre Action Commerciale.

Mais vous avez compris que tout cela ne s’improvise pas. Pour obtenir des résultats, plusieurs conditions doivent être réunies :

  • définir votre stratégie
  • être à l’écoute de vos réseaux sociaux
  • confier cette tâche à une personne compétente
  • miser sur la régularité et la durée.

Vous voulez vous lancer ? Vous avez besoin d’un conseil, ou vous voulez simplement échanger sur le sujet ? C’est ici.

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Catherine PhilibertPourquoi « faire » les réseaux sociaux ?
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Un mois déjà : « No fun, no gain! »

Le Clan Digital fête aujourd’hui ses… 1 mois. Non pas d’expérience professionnelle, mais d’existence juridique. Le moins que l’on puisse dire, est que cela n’a pas été un long fleuve tranquille. Et c’est tant mieux !

Installation

C’était donc le 1er septembre, date écrite sur le KBIS de notre SAS.

Le 3 septembre, nous découvrions nos nouveaux locaux, dans le délicieux espace HelloWorking, situé, pour ceux qui connaissent Strasbourg, à l’entrée de la Petite France et à 2 pas de la Gare. Une rencontre magnifique, avec des lieux inspirants, et un très beau concept, qui va bien au-delà du simple Co-working, et explore une idée totalement novatrice du « travailler ensemble ».

Ainsi donc, nous posons nos ordinateurs, nous sommes fin prêtes : le business plan, le comptable, la banque, les cartes de visite, la marque déposée, notre site Internet, notre CRM, notre ERP, tous les logiciels sont installés et paramétrés (oui, quand même, pour le Clan Digital, c’est un must). Dernier élément : nous recevons le cachet officiel de notre société.

Et surtout, mode Optimisme activé (en fait, il l’est par défaut chez nous…).

Networking

Là, nous ne pouvons plus reculer, ce qui tombe bien car nous n’en avons pas du tout envie.

Sortons, allons voir le monde (social et IRL) ! Nous faisons de belles rencontres, mais aussi des retrouvailles, nous apprenons des autres, nous rôdons notre pitch, nous racontons « Le Clan Digital », les réactions nous surprennent, nous amusent (on vous raconte ici).

Des horizons s’ouvrent au fur et à mesure des rencontres, bien souvent là où on ne les attendait pas.

Appels d’offres

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©Adrien Michel

Maladie du contrôle, sors de ces corps !

Nous n’avions pas prévu d’être candidats à des appels d’offres, du moins pas tout de suite. Mais c’était sans compter notre réseau, qui, coup sur coup, nous adresse 2 avis de marchés : « il nous a semblé que c’était dans vos cordes… ». Soit, allons-y. Nous nous installons entre des coussins dans l’atmosphère douce et enveloppante de la salle Hello Relax, et c’est dans le confort le plus absolu que nous concoctons – que nous mitonnons devrais-je dire – nos candidatures.

Prospection

Évidemment, amis entrepreneurs, c’est notre lot à tous. Et d’ailleurs, là aussi, notre réseau facilite des rencontres avec des structures auxquelles nous pouvons apporter des solutions. Nous avons autant de plaisir à écouter nos interlocuteurs formuler leurs problématiques, qu’à réfléchir à ce que nous pouvons leur apporter. Chaque rendez-vous marque le début d’un échange, ou donne lieu à une proposition d’accompagnement. Notre CRM aussi déborde d’enthousiasme !

Résultat des courses

Nous n’allons pas vous faire languir davantage : le bilan.

  • 1 lot gagné sur chacun des 2 appels d’offres ;
  • 2 contrats signés et un en très bonne voie (mais on est superstitieuses…)
  • 3 projets passionnants sur lesquels nous travaillons à notre proposition d’accompagnement, des domaines d’activité divers, et des degrés de maturité digitale différents, avec un échange prochain pour aller plus loin.

Nous savons déjà que nous allons faire appel à des partenaires dont les compétences complètent les nôtres, des personnes que nous connaissons bien et avec lesquelles nous aurons grand plaisir à travailler encore parce que nous partageons les mêmes valeurs. C’est cela, le Clan Digital.

Et pour conclure…

On sait : « c’est tout nouveau tout beau. »

Mais si nous ne sommes pas enthousiastes au début, quand le serons-nous ? Nous savons qu’il y aura des épisodes de « gros temps », et peut-être même des chavirages. « Les mers calmes ne font pas les bons marins », dit un proverbe africain. Des tempêtes, nous en avons déjà connu. Nous nous sentons prêtes à devenir de meilleurs marins.

Nous n’avons aucune certitude. Ou plutôt si : nous n’allons pas nous ennuyer !

 

Caroline et Catherine

 

 

 

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Catherine PhilibertUn mois déjà : « No fun, no gain! »
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Bon courage !

Le Clan Digital existe officiellement depuis le 1er septembre. Il est donc … tout jeune. Et c’est avec beaucoup d’enthousiasme que nous annonçons cet heureux événement dans notre entourage, à nos réseaux, à nos nouvelles rencontres.

Du courage ?

Enthousiastes, nous le sommes. D’abord parce que, toutes les deux, nous voyons toujours le verre à moitié plein. Nous n’y pouvons rien, telle est notre nature !

Mais quelle n’est pas notre surprise lorsque nous entendons : « Bravo, vous êtes courageuses / formidables ! » ou alors « Quel courage ! » ou même « Alors ça, c’est courageux » et jusqu’à prendre un air accablé pour nous lâcher un compatissant « Bon courage ! ».

Au début, on n’y prête pas vraiment attention. Et puis, cela devient amusant, mais à un moment donné, c’est l’agacement qui prend le dessus. L’enfer est pavé de bonnes intentions, CQFD.

Entreprendre, une folie…

Aurions-nous donc commis une folie ? Serions-nous inconscientes ? Nous serions-nous jetées dans le vide alors que nous avions toutes les deux un si convoité CDI ?

Nous ne sommes ni évaporées, ni kamikazes. Nous sommes des femmes mûres, nous avons des familles, nous gérons notre famille comme une PME, nous respectons nos engagements… Oui, nous étions bien en CDI, nous avons énormément appris, mais sur la fin il nous manquait quelque chose. Pour autant, je crois pouvoir dire que ne sommes pas capricieuses : nous avons réfléchi mûrement notre projet, et nous continuerons à le peaufiner. Le Clan Digital, c’est notre bébé.

2 c’est 10

Oui nous avons pris un risque, mais pas inconsidéré. Nous sommes expérimentées, nous connaissons nos points forts, nous nous complétons. En digital, on compte en Base 2. Et en Base 2, nous sommes 10. Faut-il avoir certitude de réussir pour faire quoi que ce soit ? Oui nous savons qu’il y aura des moments difficiles : nous avons déjà passé plusieurs années en libéral.

Enjoy !

Nous aimons ce que nous faisons, ce métier que nous avons choisi est sur-mesure pour nos personnalités. Il nous permet d’utiliser toute la gamme de nos talents, de pallier mutuellement nos petites faiblesses, et, nous savons que nous allons encore beaucoup apprendre. Nous n’en changerions pour rien au monde.

Il y a une chose que nous aimerions entendre lorsque nous annonçons que nous avons rejoint les rangs des entrepreneurs  : « Enjoy » ! « Amusez-vous, prenez du plaisir, profitez de cette belle aventure  » !

Caroline & Catherine

 

Si vous aimez la photo générique de cet article, sachez que le mérite en revient au photographe : Oliver Sjöström, https://ollivves.com

N’hésitez pas à visiter son site pour apprécier d’autres créations aussi impressionnantes !

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Catherine PhilibertBon courage !

« Dans le nouveau monde, ce n’est pas le gros poisson qui mange le petit ; c’est le plus rapide qui mange le plus lent » Klaus Schwab, Founder and Executive Chairman, World Economic Forum  

Petite citation sur la Transformation Digitale…
Caroline ScheidtPetite citation sur la Transformation Digitale…

Génération Y et Transfo Digitale

Outre les difficultés à pourvoir de nombreux postes aujourd’hui, la situation pourrait encore se complexifier… Etes-vous prêts à recruter les nouvelles générations ? On les appelle Milennials ou Gen Y. L’environnement de travail que vous proposez est-il adapté à cette génération, saura-t-il les séduire ?

Comment attirer les nouvelles générations ?

Oui, il  faut séduire nos jeunes compétences, pour les recruter ou les faire rester ! Avec un environnement de travail adapté, évolutif, des espaces collaboratifs, des espaces ludiques et de détentes, des activités professionnelles stimulantes, vous saurez certainement attirer les Milennials. Ils apporteront à votre entreprise des compétences actuelles et une vision orientée client notamment dans le marketing digital ou les nouveaux usages. La flexibilité est également une alternative motivante : télétravail, souplesse des horaires,

Les Digitals Natives

Le saviez-vous ? Les natifs du numérique ou Digital native à savoir la génération Y cumulée à la génération Z représenteront en 2020 plus de la moitié de la population active. Peut-on vraiment faire sans eux ? Certainement non ! Et ce, encore moins dans les entreprises qui doivent se transformer digitalement pour survivre…. Parce que l’environnement digital sera une évidence pour eux, le cadre se devra d’être adapté à leurs attentes. L’enjeu est désormais de faire collaborer plusieurs générations culturellement différentes.

Travailler avec les digitals natives est une réelle opportunité : les démarches collaboratives, le desigh thinking, les challenges, les concours externes ou internes, les temps dédiés aux projets personnels et le mode projet conviendront à cette génération. Et finalement cela tombe bien, puisque que pour assurer la transformation digitale de l’entreprise ceux sont les mêmes leviers qui sont préconisés !

Les sources et des compléments d’informations : On en parlait en 2012, cette vidéo en motion design illustre avec humour et perspicacité la génération Y. Ces derniers mois, bon nombre d’articles des Echos, du Pole-emploi ou encore de Talent-digital évoquent cette génération, leurs caractéristiques et les pistes de collaboration.

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Caroline ScheidtGénération Y et Transfo Digitale
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5 ans, c’est demain !

Et pourtant, c’est la durée de survie estimée par une étude conduite en 2017 auprès de DSI au Royaume-Uni, pour les organisations qui n’auraient pas encore amorcé leur digitalisation. 5 petites années avant d’être absorbées ou éliminées. Pire, 90 % des répondants estimaient que leur entreprise courait déjà un risque… Une épée de Damoclès bien réelle, si l’on se souvient de l’exemple de Toys R Us qui, alors que 70% de ses acheteurs étaient sur le Net, continuait à distribuer des catalogues papier. Mais alors, qu’est-ce qu’ils attendent, direz-vous ! Eh bien ce n’est pas si simple. Voici quelques exemples pour montrer que certes la critique est facile, mais l’art est difficile…

Histoire #1 : Espoir, quand tu nous tiens !

Tout commence chez un prospect qui annonce fièrement au consultant qu’il a compris la nécessité pour son entreprise de conduire la transformation digitale : il en va de leur survie à moyen terme… Et comment vont-ils s’y prendre ? Le Board a organisé une semaine de formation pour ses managers, afin que ceux-ci impulsent la digitalisation de l’entreprise. Et que s’est-il passé à l’issue de cette semaine demande-t-on à un des managers ? Eh bien…. Rien ! Rien n’a changé ! Mais quelle est la stratégie qui vous a été indiquée par le CEO ? euh…. Vous devez opérer votre transformation digitale… mais comment comptez-vous procéder ? On ne sait pas, mais le Board le sait forcément…

Résumons la situation : le Comité de Direction espère que les managers vont assurer la transformation digitale de l’entreprise, et les managers supposent que le Comité de Direction va piloter, en toute connaissance de cause la transformation digitale de l’entreprise… Cela ne ressemblerait-il pas à … un gros malentendu ? Peut-on réellement fonder une stratégie d’entreprise sur l’espoir que peut-être quelqu’un d’autre fera…..

Histoire #2 : Pas Digital Natives…

L’impulsion pour la transformation digitale d’une organisation vient … d’en haut ! Certains Comités de Direction ne montrent pas d’appétence/compétence pour le Digital, c’est particulièrement vrai pour quelques générations de dirigeants certes, expérimentés, mais qui n’ont que peu connu Internet, les réseaux sociaux, les applications, les plateformes, les objets connectés, les data.

Comme ils sont avisés et expérimenté, ils comprennent la nécessité de « s’y mettre », de « faire quelque chose »…

Malheureusement à force de différer ces décisions, l’entreprise a accumulé « un sacré retard »… Où commencer ? Comment ? Par quoi ? Comment piloter la démarche quand on n’est soi-même pas à l’aise avec le Digital ? Peut-on avouer à son Comité de Direction, à ses managers, à toute l’entreprise qu’on « ne sait pas » ? Dès lors comment garder sa légitimité / son autorité ? Comment ne pas être dubitatifs, voire réellement soupçonneux face aux diverses propositions en matière de Transformation Digitale ?

Histoire # 3 Digital Native

Certains dirigeants sont aiguillonnés par leurs enfants, leurs neveux, des salariés plus jeunes qui, eux, ont toujours connu le digital, qui ne se privent parfois pas pour les « ringardiser » Ils considèrent que toute personne née après 1990 maîtrise parfaitement ce qui leur parait encore mystérieux. Dans certaines entreprises, on laisse les rênes à des « jeunes », des « millenials » pour « s’occuper des réseaux sociaux, de la newsletter, du CRM et du site Internet ». Mais bien sûr, ils n’ont pas accès à ce qui touche la stratégie et la vision globale de l’entreprise. Prenons l’exemple de la Communication par exemple. Peut-on vraiment décorréler la gestion des communautés et des réseaux sociaux, le site Internet, avec la stratégie globale de communication ? Là non plus, cela ne peut pas fonctionner ! Disposer d’un CRM dernier cri, cela a-t-il du sens si ceux qui sont appelés à en être les utilisateurs estiment qu’il s’agit « d’une véritable usine à gaz » et qu’« il faut réaliser son chiffre d’affaires d’abord et alimenter le CRM quand on aura le temps » ? Mais n’est-il pas dommage de se priver d’un CRM pour préparer un rendez-vous d’avant-vente ? Etre « tombé dedans quand on était petit » est peut-être nécessaire, mais certainement pas suffisant. Tout au plus, cela justifie-t-il de ne pas avoir le droit de reprendre de potion magique avant de partir au combat…

And so what ?

Voici donc 3 histoires où la transformation digitale a bien du mal à opérer.

En matière de transformation digitale, 3 axes nous semblent à explorer pour ceux qui voudraient « larguer les amarres » et voguer vers un avenir plus digital.

  • Il faut commencer par le haut de la pyramide : en transmettant aux dirigeants de l’entreprise, les clés pour piloter la transformation digitale. Nul besoin de leur apprendre à coder. Mais avec leur vision, leur expérience, de l’ouverture et une acculturation au digital, comme un kit de survie, ils seront en mesure de passer commande, de piloter, de dire ce qu’ils veulent pour leur entreprise et ce qu’ils ne veulent pas.
  • Ensuite, comprendre que si le socle est technologique, la transformation digitale est éminemment humaine. Il est tout aussi important de se doter du « bon » logiciel que d’expliquer le sens de tout cela et de faire monter à bord, de manière progressive, tous les collaborateurs de l’entreprise. Et là, nous parlons de transmettre, faire échanger, faire participer.
  • Enfin, écouter, accompagner, faire preuve de patience, accepter les différences d’intégration de la démarche, le droit à tester – donc à se tromper –, la possibilité de mesurer dans une logique d’amélioration continue.

Il ne tient qu’à l’humain de tirer le meilleur de la technologie. Et là, rien de nouveau sous le soleil…

Source de cet article :

Tout d’abord cet excellent article de Tim Hughes, sur la Transformation Digitale dans les entreprises et puis aussi : https://comarketing-news.fr/quatre-idees-recues-qui-freinent-la-transformation-numerique/ et l’étude citée en introduction : https://www.couchbase.com/binaries/content/assets/website/docs/whitepapers/cio-survey-results

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Caroline Scheidt5 ans, c’est demain !