Le Clan//Digital en parle...

Dans notre blog, vous trouverez des articles sur les tendances du moment #IA #IoT #TransfoNum #Digitalisation #BigData #NouveauxUsages #Disruption #MarketingDigital #Innovation #SuccessStory... Nous vous aidons à vous y retrouver !

S’il vous plaît… donne-moi toute l’info !

#CduVQ – Vous réservez un séjour clé-en-main, all-in, vol compris.

Deux jours avant le départ initialement fixé, le tour operator vous appelle : votre vol est changé,  initialement direct, il va maintenant comporter une escale, de 1h. Comme nous, vous vous dites que ce n’est pas si grave, heureux que vous êtes de pouvoir goûter aux derniers soleils avant l’automne. Mais une heure, c’est court, vous demandez « et pour les bagages, ils nous suivront ? « . Une voix rassurante vous répond que tout se fera sans intervention de votre part, Hakuna Matata (ne te fais aucun souci) !

Un atterrissage difficile…

Vous arrivez enfin à l’aéroport de destination. Et là, naturellement, vous vous postez devant les convoyeurs, qui promènent tous les bagages…tous, oui, sauf le vôtre.

On vous avait bien dit « Vous n’avez rien à faire? » Alors ne faut-il pas partir à la recherche de la navette qui vous conduira à l’hôtel et attendre ? Vous commencez à douter. On n’est jamais trop prudent, vous vous rendez au guichet « Lost & found » le plus proche, et vous exposez votre cas, l’employé scanne le code barre de votre talon bagage collé sur votre carte d’embarquement initiale… et le verdict tombe : votre bagage est resté à l’escale. Vous communiquez donc les coordonnées de votre hôtel, et on vous assure qu’ils y seront livrés dans quelques heures (il est déjà 19h, un samedi soir).

Et là, vous vous dites « mais comment ai-je pu croire qu’en une heure de temps mes bagages allaient pouvoir être débarqués du premier vol et embarqués dans le second ? » Vous regrettez amèrement d’avoir pris pour argent comptant  les propos rassurants du tour operator. Résigné, vous montez  dans votre navette, ne voulant pas prendre le risque, en plus, de vous retrouver en rade à l’aéroport.

De pire en pire

Arrivé à l’hôtel, vous racontez votre mésaventure à la réception où l’employé vous dit « demain c’est dimanche, vos bagages arriveront sans doute dans 2 ou 3 jours ». « QUOI ??? Mais on n’a même pas une trousse de toilette, pas de vêtements de rechange, tout juste un pull pour le soir… » Catastrophé, vous allez acheter dans les quelques magasins des environs un nécessaire de toilette minimal, on verra bien demain ». Vous dormez mal, faisant le deuil -définitif, la nuit ajoute son lot de dramatisation- de vos effets personnels…

Au réveil,  un sms vous annonce l’arrivée de vos bagages entre 9h00 et 16h00 et quelle n’est pas votre surprise lorsque vous croisez l’utilitaire d’un coursier devant l’hôtel… à 8h45. Vos bagages sont livrés en avance sur l’horaire, un dimanche.

Si j’avais su…

En termes d’expérience client, que retenir de tout cela ? (outre le fait que, la prochaine fois, vous prendrez dans votre bagage cabine de quoi survivre 3 jours…). Tout cela a été très désagréable, mais aurait pu être sans douleur… si vous aviez su !

Car si on vous avait dit que vos bagages arriveraient plus tard que vous, vous vous seriez organisé en conséquence, cela n’a rien de sorcier !

Mais plus grave peut-être, vous n’auriez jamais récupéré vos bagages si vous aviez obéi à la consigne « vous n’avez à vous occuper de rien ». Si vous n’étiez pas allé au guichet « Lost & Found », il n’y avait aucun moyen pour que l’on vous retrouve et qu’on vous livre vos bagages…

Je peux tout comprendre… si on m’explique !

Jusqu’ici, votre expérience client est très négative. Et pourtant, elle aurait pu être tout autre !

Vous pouvez comprendre l’impossibilité que vos bagages vous suivent, si vous êtes prévenus à l’avance. Vous savez que faire si on vous a indiqué de vous rendre, dès votre arrivée, au guichet « Lost &Found » pour qu’on organise la livraison de votre valise au plus vite. Et le lendemain vous voyez arriver votre bagage avant l’heure dite. Ce n’est plus du tout la même expérience n’est-ce pas ? Ce que vous retenez, c’est le quart d’heure d’avance dans la livraison de vos effets à l’hôtel ! Et l’expérience est positive !

Donc, dans nos interactions avec les clients, anticipons !

Un imprévu se glisse dans la mécanique bien huilée de votre projet : prévenez immédiatement, en vous excusant et en proposant un plan B.

Le savoir ou pas, cela change tout.

Et pour notre part, nous retenons… que les voyages forment la jeunesse !

PHOTO : Photo by ConvertKit on Unsplash

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SE RENCONTRER : EN PRESENTIEL OU A DISTANCE ?

On dit que la crise sanitaire a accéléré la #transformationdigitale dans les entreprises. Mais généralement, c’est plutôt de #digitalisation dont on parle. La #Transformation – on devrait d’ailleurs se passer de l’adjectif « digitale » – va beaucoup plus loin. Elle change nos modes de travail, nos modèles économiques, et même, notre manière d’interagir, nos relations, notre état d’esprit.

Prenons un exemple tout simple : les rendez-vous (business bien sûr).

Et la visio fut…

L’entré fracassante de la « visio » n’a pas été le simple ajout d’un nouvel outil de réunion : elle a changé notre manière de faire connaissance, d’évoluer dans nos relations, d’appréhender chacune des étapes d »approche ». Et si l’on regarde tout cela d’une manière positive, cela nous permet :

  • d’ajouter une étape intermédiaire entre le mail / téléphone et le rendez-vous physique
  • de gagner du temps sur la décision de continuer ou non la relation
  • d’expérimenter plus facilement (la visio est moins engageante)
  • d’être plus détendu par rapport à l’issue de cette première rencontre virtuelle : pas de culpabilité (d’avoir fait déplacer pour les uns) et beaucoup moins de frustration (pour les autres s’il n’y a pas de suite…)

Les codes changent…

Imaginons un rendez-vous de prospection commerciale, ou de recherche de partenariat…

  • Amorcer le premier contact : le téléphone, un mail, un message privé sur les réseaux sociaux… Là, aucun changement !
  • Faire connaissance : la visio conférence est parfaite pour évaluer l’envie/la possibilité de travailler ensemble.
  • Approfondir la relation : en fonction des distances, des disponibilités, le face à face devient approprié. On a déjà estimé qu’on allait « faire un bout de chemin ensemble ». Une rencontre « en présentiel » est alors, justement parce qu’il existe d’autres options, un signal positif ! Parfois bien sûr, si la distance est très importante, on continue en  visio… Mais la situation est différente.

Et un dernier conseil : il faut désormais être précis lorsqu’on convient d’un rendez-vous :

« en présentiel ou à distance » ?

Photo Charles Deluvio pour Unsplash

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ET SI ON PARLAIT EXPERIENCE COLLABORATEUR ?

 

Pour une entreprise, l’expérience-client reste l’attribut différenciateur le plus important. Car si les produits ou services peuvent être similaires à ceux de ses concurrents, c’est bien la qualité des interactions que peut avoir le client avec l’entreprise qui permet de faire la différence et de parvenir à fidéliser sa clientèle.

Mais pour créer une bonne expérience client, encore faut-il disposer d’équipes de collaborateurs motivés, engagés qui vivent eux aussi… une bonne expérience collaborateur.

Lire aussi : Digital et relation-client : je t’aime moi non plus !

Qu’est-ce que l’expérience collaborateur ?

Selon Wikipédia : « L’expérience collaborateur désigne l’ensemble des interactions et expériences vécues par un collaborateur au sein de l’entreprise, dans les moments clés de son parcours comme dans son quotidien professionnel ».

Un collaborateur qui se sent écouté et pris en compte dans la stratégie de l’entreprise aura donc un sentiment d’appartenance plus fort. Il sera plus engagé dans la réussite de ses missions. L’expérience collaborateur a pour objectif de produire plus d’engagement, de loyauté. Elle contribue également à la construction de la marque employeur.

Car n’oublions pas que les salariés d’une entreprise sont ses premiers prescripteurs en externe.

Cependant, une étude du Groupe Cegos sur les Millenials et le travail révèle un décalage dans les perceptions de part et d’autre :

  • côté salariés, seuls 42% des  20 à 30 ans estiment que leur entreprise développe une politique RH propre à recruter et fidéliser les jeunes talents ;
  • coté entreprise : 80% des DRH pensent que les salariés ont cette opinion .

Alors, quels sont les freins encore existants au développement de l’expérience collaborateur ? 

  1. Le manque de partage d’informations

Il existe pourtant de nombreux outils de partage de documents et autres informations. Pour autant, ils restent sous-utilisés. En effet, existence d’un outil ne signifie pas son appropriation et encore moins son utilisation systématique de la part de tous les collaborateurs. Comment convaincre les salariés les plus réfractaires à la technologie ? Sans doute faut-il aller chercher plus loin le pourquoi des pratiques de chacun au regard du partage de l’information. Il n’est pas facile de favoriser  une vision du travail en faveur de l’entreprise plutôt que  la recherche de la reconnaissance personnelle.

Des Intranets existent depuis quelques années mais ne pas sont pas assez développés dans les petites et moyennes entreprises. Pourtant, ils sont destinés à être le lieu ressource où le nouvel embauché – ainsi que les autres collaborateurs – doit trouver toutes les informations qui lui sont nécessaires.

Parfois, des pratiques managériales instaurant une compétition entre les salariés  renforcent cette segmentation de l’information puisque savoir = pouvoir.

  1. Des outils encore trop complexes

L’accès aux informations sur l’entreprise en générale ou sur des projets spécifiques reste un sujet. A cet égard, bien souvent « trop d’outils tue l’outil ». C’est donc une simplification qui s’impose, afin d’éviter aux collaborateurs d’avoir, comme dans un jeu de piste, à chercher toutes ces informations parfois « cachées ».

Alors que la technologie est de plus en plus au service du parcours client, de sa réflexion au passage à l’acte d’achat. Qu’en est-il du parcours collaborateur dans l’entreprise ?

Du design des outils, à l’accompagnement lors des différentes démarches administratives : de nombreux points sont encore à améliorer pour faciliter le quotidien de ses salariés. C’est ce qui commence à être désigné par « DEX » (Digital Employee Experience)

  1. L’extension du télétravail

Réponse évidente à la crise sanitaire de 2020, le télétravail est devenu une nouvelle habitude.

Comment les accompagner au mieux dans ce changement radical ? Car il s’agit de repenser le mode de travail, de définir les limites entre la vie privée et la vie professionnelle, qui s’exercent dans un même lieu… Sans compter l’impérieuse nécessité d’éviter l’exclusion des collaborateurs à éviter, la digitalisation des activités doit être accompagnée. Un rôle nouveau pour les équipes RH.

Quelques pistes pour accompagner ses salariés à distance :

  • un Intranet facile d’accès et complet
  • l’instauration d’outils de gestion de projet
  • l’élaboration d’un planning
  • la mise en place de team buildings
  • Des feedbacks réguliers
  • Le partage des expériences entre différents pôles de l’entreprise

A l’heure où, de plus en plus les entreprises peinent à recruter, l’amélioration durable de l’expérience collaborateur est essentielle. Les solutions digitales et les changement qu’elles peuvent apporter aux process et habitudes de travail peuvent y contribuer. A condition toutefois que l’entreprise veille à ménager une bonne expérience digitale à ses collaborateurs (DEX). Un bon accompagnement, interne ou externe, peut alors se révéler clé.

 

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l’IA : en quoi elle peut changer les RH

Photo by Jen Theodore on Unsplash

L’Intelligence Artificielle (IA) n’est pas une innovation, pourtant, de nombreuses entreprises s’y intéressent… Mieux que cela, elle est même entrée dans nos vies quotidiennes, notamment via nos smartphones.

Si l’IA peut apporter beaucoup aux équipes Ressources Humaines (RH), elle a toutefois quelques limites…

 

Que peut faire l’IA pour la fonction RH ? 

Un des challenges de l’ IA est de parvenir à s’adapter aux métiers complexes de la fonction RH. Ses missions sont diverses et variées, il est un pilier central de l’entreprise au carrefour entre l’humain et la recherche de performance pour son entreprise.

L’IA est capable d’analyser une grande quantité de données difficiles à appréhender pour l’être humain. Elle peut ansi soulager les équipes  RH sur les tâches quotidiennes et répétitives, généralement administratives, afin de se libérer du temps et se consacrer à l’humain avant tout : gestion des salariés, écoute et amélioration de leur expérience dans l’entreprise. Selon une étude de Axys, 86% des RH souhaitent que l’IA permette d’automatiser une partie de leur travail et ainsi se défaire des tâches chronophages. L’IA ne remplace pas les équipes RH et ne les remplacera jamais, en revanche, elle simplifie nombre de tâches qui leur incombent.

Autre aspect un peu moins connu de l’IA : en analysant les posts publiés sur les réseaux sociaux, elle peut permettre d’identifier des signaux faibles, par exemple quant à l’adéquation d’un profil à la culture d’entreprise, et même aller jusqu’à anticiper le départ d’un salarié !

 

Quelle forme d’IA pour accompagner les RH ?

Quelques usages  de l’IA par les équipes RH :

Des chatbots peuvent être configurés pour répondre aux questions récurrentes des employés en matière de RH.

Dans le cadre d’un recrutement, l’IA peut permettre trouver un candidat dont les compétences sont en adéquation avec l’offre d’une entreprise. Et pour éviter tous les biais, l’IA se concentre sur les expériences, hard skills et soft skills et ne pas prendre en compte  le genre, la photo, le nom ou l’origine de la personne. L’IA peut étudier le profil d’un candidat en shortlist et valider sa « compatibilité » avec le reste de l’équipe.

Lire aussi : Quand ce sont les soft skills qui font la différence

Mais attention, l’IA n’est pas infaillible puisqu’elle obéit à des  paramètres indiqués par l’humain. Ainsi, en 2015 la plateforme d’IA de recrutement Amazon remarquant qu’une majorité d’hommes postulaient en a conclu qu’il était préférable de recruter des hommes et rejetaient les candidatures féminines. Avec l’IA aussi, il faut se méfier des biais !

 

IA et éthique

L’IA apporte également une nouvelle dimension aux RH, en effet il leur est désormais possible d’avoir accès aux données sur les candidats à un poste et même sur les salariés actuels de l’entreprise. Les réseaux sociaux, blogs ou encore … peuvent être scrutés afin de mieux connaître ses actuels ou futurs collaborateurs. On peut alors se demander où se trouve la liberté personnelle de chacun ? L’IA appelle donc un encadrement du point de vue éthique, et même juridique.

Ainsi, 83% des DRH se veulent être garants de l’éthique suite à la mise en œuvre de l’IA dans leur entreprise.

Un accompagnement des collaborateurs dans cette transition est donc fondamental et nécessaire. Dans ce cadre, 81% des DRH confient qu’ils seront attentifs aux impacts de cette technologie sur les conditions de travail et le bien être des collaborateurs. Ne serait-ce que pour prendre en compte la maturité digitale et les appétences de chacun vis à vis de toutes ces nouvelles solutions digitales qui font leur entrée en entreprise.

 

Conclusion

Le challenge des années à venir, est de trouver le bon binôme homme-machine, de conjuguer la meilleur des deux. Dans le cas de la fonction RH, il va s’agir de se réinventer pour tirer les bénéfices du traitement par l’IA d’un nombre de données qui donne le vertige au cerveau humain… Mais qu’on se rassure : soft skills, intelligence émotionnelle, ont toujours une place prépondérante dans l’entreprise. Et cela risque de durer encore longtemps ! Plus il y a d’IA, plus il faut d’émotion, de créativité, bref… d’humain !

 

 

https://www.axys-consultants.com/blog/digital-data/ia-menace-ou-opportunite-pour-les-drh

https://www.andrh.fr/actualites/1163/rh-digital-lintelligence-artificielle-au-service-de-la-grh

https://www.lesechos.fr/industrie-services/conso-distribution/quand-le-logiciel-de-recrutement-damazon-discrimine-les-femmes-141753

 

 

 

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Quand ce sont les soft skills qui font la différence

 

Les soft skills sont l’un des moteurs de la transformation des entreprises… et le Digital leur confère une importance inédite. Les soft skills nous emmènent très loin, et ce n’est pas Thomas Pesquet qui nous dira le contraire ! Cette personnalité fascinante fait rêver les enfants et force l’admiration de tous. Malgré son parcours académique exemplaire pourtant, il n’hésite pas à dire qu’à l’heure de la sélection des astronautes par l’Agence Spatiale européenne,  ce qui a fait la différence pour lui… c’est pour beaucoup ce qu’il a appris après l’école.

Les organisations  se transforment actuellement en entreprises-plateformes, elles exploitent le Big data et l’intelligence artificielle, et pourtant on n’a jamais eu autant besoin de compétences humaines.  Et ne nous méprenons pas, il n’est pas seulement question de titres scolaires et universitaires… mais de ces compétences qu’aucun diplôme n’évalue, qu’aucune école ne nous apprend, si ce n’est l’école de la vie. 

 

Le bas du CV

Ils étaient plus de 8413 à candidater pour être astronautes, seuls 6 ont été recrutés par l’Agence Spatiale européenne, dont Thomas Pesquet. On imagine cette « battle » de niveaux académiques à couper le souffle.  Même s’il dit ne pas avoir reçu de débriefing officiel, notre lauréat français pointe l’exigence de ces missions spatiales… en soft skills. « Sûr et certain, c’est ce « bas du CV » (ndlr : hobbys, occupations extra-scolaires) qui m’a permis de devenir astronaute. Sans ce que j’ai fait après l’école, je n’aurais eu aucune chance à la sélection. Quasiment tous les jours, c’était entraînement de judo, de basket, cours de saxophone, ensemble musical, etc. Natation le vendredi, match le samedi. J’ai appris beaucoup de choses importantes après 17 heures. » (entretien relayé par Le Monde)

Travailler en équipe et garder son calme

Les sports et les jeux d’équipe  nous enseignent à la fois  l’esprit de compétition et l’esprit d’équipe. Ils nous apprennent à gérer les disparités de niveaux ou de performances au sein d’un groupe. Les sports individuels quant à eux nous poussent à nous dépasser.

La pratique d’un instrument de musique apprend la patience, le chemin est long et jonché de fausses notes nombreuses jusqu’à l’interprétation qui enchante… La patience peut aussi s’apprendre en construisant des châteaux de cartes ou en assemblant des puzzles.

Communiquer

Savoir communiquer est aussi une des compétences clés dans les sports d’équipe, pour vraiment faire bloc et dérouler sa stratégie collective. Et lorsqu’on est confronté à la promiscuité d’un vol spatial, qu’on est éloigné des siens pendant des semaines, c’est primordial. Sans doute l’apprentissage des langues – Thomas Pesquet parle français, anglais, russe, espagnol, allemand et chinois –  a-t-il aussi été clé pour travailler dans une équipe cosmopolite !

S’organiser

Avoir plusieurs activités extra-scolaires oblige à être organisé (pour les enfants, mais aussi pour les parents, qui bien souvent jouent les chauffeurs !). Lorsqu’on a de multiples tâches à réaliser en équipe, le sens de  l’organisation est un atout indéniable !

Tester

S’essayer à de nombreuses activités différentes lorsqu’on est jeune, peut être regardé comme un comportement superficiel,  « touche-à-tout ». Or, multiplier les situations différentes, les apprentissages distincts, fréquenter le décalé apprend à s’adapter, à aborder les choses l’esprit ouvert… d’autres soft skills !

Ce ne sont que quelques exemples simples de compétences qui prennent rapidement de l’envergure en entreprise. La lecture attentive de nombre d’annonces de recrutement montre de plus en plus de prérequis en matière de soft skills. Le recrutement qui s’affranchit du traditionnel « Envoyez CV et LM » commence à prendre de l’ampleur. On commence même à envisager la définition de postes sur la base des compétences d’un candidat/d’un collaborateur. Jamais il n’a été aussi nécessaire de s’autoformer, de partager ses connaissances, de se coacher les uns les autres, de travailler en équipe. En tous cas, c’est un des moteurs de la transformation des entreprises.

Alors, merci Thomas Pesquet, non seulement pour vos merveilleux clichés de notre Terre, mais pour la mise en lumière des soft skills et de l’immense richesse qui dort au bas de nos CV dans la rubrique « hobbies ».

 

PHOTO : tim-mossholder–unsplash

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Transformation : 10 idées qui doivent encore faire leur chemin

Voici 10 idées, dont certaines peinent encore à trouver écho dans les organisations.

  1. Dans « Transformation Digitale »  c’est Transformation qui est important.
  2. La Transformation des organisations est une course de vitesse, une vraie compétition, sauf que… il n’y a pas de ligne d’arrivée, une notion qui peut nous être difficile à appréhender…
  3. « Il n’y a qu’un seul patron : le client. Il a le pouvoir de licencier tout le monde, du PDG à l’employé, simplement… en allant acheter ailleurs ». Sam Walton le disait en 1992, c’est encore plus vrai à l’heure où les données foisonnent et ne demandent qu’à être exploitées pour encore mieux servir le Client…
  4. Le Client, il est aussi interne, c’est le collaborateur. Et la concurrence est double : savoir attirer et garder les compétences est aussi vital que trouver des clients. Alors, soignons l’Expérience collaborateur autant que l’Expérience client !
  5. La Transformation, ce n’est pas une affaire de DSI, toutes les fonctions sont concernées, dans un échange permanent entre « Tech » et Métiers. Les métiers de la Data en sont un exemple flagrant : ils ont besoin de se nourrir de l’approche Métier.
  6. La Transformation  est impulsée de la DG vers les collaborateurs, on n’a pas encore observé d’exemple inverse. A terme cependant, elle favorise la communication ascendante (remontées terrains vers le Codir) et la circulation de l’information entre collaborateurs (transversalité).
  7. Jamais le fossé générationnel n’a été aussi flagrant : les Boomers, les X, les Y, les Z ne viennent pas de la même planète. Vous vous souvenez de ce fameux « ok boomer« ? C’est quasiment d’un choc culturel qu’il s’agit. Si les hashtags #FailFast, #Lab #Agilité #OpenInnovation #Test&Learn ne vous parlent pas du tout, lisez, interrogez vos enfants ou neveux ados. C’est tout un état d’esprit qui est en train de changer…
  8. Le Digital ne remplace pas l’humain, au contraire il en demande encore plus,  mais ce sont de nouvelles compétences qu’il va falloir savoir attirer et cultiver. La formation permanente et l’accompagnement deviennent un enjeu, et sans doute une mission centrale des équipes RH.
  9. Les soft skills (créativité, esprit d’équipe, leadership, esprit critique, capacité à résoudre les problèmes) seront les critères à cultiver dans l’entreprise transformée : le règne du diplôme et du cursus scolaire  sur les recrutements n’est plus aussi absolu depuis quelques années.
  10. S’il n’est pas en cours, entamez vite ce questionnement, au risque de vous faire disrupter (ce qui est arrivé aux taxis avec Uber, aux hôtels avec AirBnb) ou distancer par des concurrents qui, eux, auront pris le départ bien avant vous.
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Catherine PhilibertTransformation : 10 idées qui doivent encore faire leur chemin
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PETITE HISTOIRE D’UNE DIGITALISATION RATEE

 

« Pas moyen de les faire bouger ! Mais on n’arrivera jamais à changer dans cette boite !  La Transformation Digitale, ce n’est pas pour demain ! »

Des paroles qu’on entend régulièrement en entreprise. Alors, pour rendre tout cela plus vivant, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de Ben et de ses démêlés avec un certain logiciel de gestion de projet… Il y a certainement des enseignements à en tirer…

 

 

Top Départ… destination Digitalisation de la conduite de projet.

Un jour, en réunion hebdomadaire, le Big Boss annonce  : « HelloWorld (le but n’est pas d’égratigner un éditeur de logiciel, donc son nom a été changé) est maintenant opérationnel, il faut maintenant l’utiliser, si vous avez des questions, adressez-vous à Charles-Edouard, notre DSI. HelloWorld ? Ben n’en avait jamais entendu parler avant. Qu’importe, c’est le nouveau logiciel de gestion de projet…

Charles-Edouard confirme, envoie un mail à chacun des collaborateurs de l’entreprise, ils doivent créer leur compte utilisateur, et adopter ledit HelloWorld à partir de la semaine suivante. Ben et ses collègues s’exécutent.

 

Et ça se corse

Création de compte : check.

Mais le meilleur reste à venir. Il faut créer les projets sur lesquels travaillent Ben et son équipe, saisir les temps passés, estimer son degré d’avancement, le nombre d’heures résiduel pour achever le tout. Et là… Aïe !!!

Dans cette ESN, Ben est le manager de l’équipe Marketing, il s’agit d’élaborer des stratégies pour les clients, de les leur proposer, de les amender si nécessaire, de constituer les plan d’action, de piloter des prestataires… Pas évident de déterminer si le projet est-il avancé à 45% ou à 47 % ? Reste-t-il 3,2 ou 4,1 jours avant de le finaliser ? Prendre une marge de sécurité ? Attention, pas d’intercontrat ! Au secours Charles-Edouard ! Mais il ne peut pas vraiment aider l’équipe Marketing, il ne connait pas ses différents métiers, ne les comprend pas. « Ecoute, tu fais comme tu peux, mais tu utilises HelloWorld, c’est obligatoire ». Et pendant ce temps, il faut gérer les clients, les avant-ventes, les campagnes, la routine quoi !

 

« Comme on était bien sans HelloWorld !

Après de multiples tentatives, des heures de questionnements avec son équipe, du temps passé à des tâches qui s’apparentent à « faire rentrer des carrés dans des cercles », Ben décide que dorénavant, ce sera sans ! Après tout, les bons vieux tableaux GANTT c’était bien suffisant…. »

Et bien sûr, l’équipe Marketing se fait rappeler à l’ordre. « Comment ? vous attendez quoi pour saisir vos projets dans HelloWorld ? ça fait 3 semaines maintenant… Vous pénalisez toute l’entreprise ! » Ce qui met tout ce petite monde de très mauvaise humeur… et qui décide de saisir « à la louche »… mais très grosse la louche. A tel point qu’on peut se demander si les données sont toujours exploitables…

Et pour les projets Marketing, on continue avec notre GANTT.

 

Mais si, Ben, ça aurait pu marcher !

Dommage, car il aurait suffi d’un peu d’organisation et peut être d’un petit quelque chose d’autre de la part du top management pour que les choses se passent bien… D’ailleurs, nous avons posé la question à Ben, pour tirer les enseignements de cette petite histoire, tout en lui laissant prendre un peu de recul (il était très très vénère!)

  1.  » On a  été mis devant le fait accompli « coucou, il y a un nouvel ERP, il faut s’en servir ». Jamais entendu parler avant. Préparation ? Zéro. Information ? Zéro. Personne pour expliquer pourquoi ce nouveau logiciel, ni d’ailleurs pour quoi … Quels bénéfices pour l’entreprise, pour les collaborateurs ? Parce qu’on aurait sûrement compris ! Du temps gagné ? on aurait été preneurs, on aurait même été enthousiastes…
  2. Aucune formation, prise en main, « tu crées ton compte, méthode Aquarium : soit tu nages, soit tu nages. Donc, nous avons tous perdu du temps, et ce temps perdu X l’effectif de l’entreprise hors DSI X le Taux horaire de chacun, eût largement payé une petite prise en main de 2 h… Par l’éditeur du logiciel, ou par des collègues un peu plus ‘Geek’ qui auraient joué les coachs ?
  3. On ne nous a même pas consultés ! On aurait pu nous expliquer le projet, nous demander nos attentes…  Nous, notre équipe, on s’est vraiment sentis quantité négligeable, pas pris en compte, pas respectés ! Pas envie de faire d’effort d’adaptation dans ces conditions ! »

Et pour terminer notre petite histoire, HelloWorld a été abandonné au bout de 6 semaines… sans annonce auprès des collaborateurs, ce qui bien entendu, a bien fâché les Early Adopters lorsqu’ils l’ont découvert ! L’histoire de Ben, vous vous en doutez bien, n’est pas isolée, ce n’est pas une simple histoire de « râleurs », frondeurs…  Un peu plus de préparation, d’écoute, de pédagogie, sans oublier le mérite des techniciens, aurait sans doute mis de l’huile dans les rouages.

 

Crédit photo : Daniel HERRON, Unsplash

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COVID : LE VIRUS DE LA DIGITALISATION ?

 

La digitalisation, la numérisation ont été – et restent – des sujets récurrents de cette crise sanitaire du Covid 19.  2 tendances peuvent être mises en lumière, avec nos quelques 2 semaines de recul sur nos 55 jours de confinement.

  • L’adoption de solutions digitales et de nouveaux usages
  • Des questions sur les pratiques et la culture

 

Solutions digitales : tout s’accélère !

Quelques chiffres[i] pour illustrer la tendance :

  • + 27% pour l’e-commerce
  • + 116% pour le Drive en supermarché / hypermarché
  • 12% des consommateurs ont utilisé une appli bancaire pour la première fois

La digitalisation a rendu possible des pratiques consistant à nous isoler les uns des autres, afin d’éviter la diffusion du virus. Dans cette logique, impossible de ne pas évoquer le télétravail : 70% des français ont dû l’adopter, et parmi eux, 89% n’avaient pas l’habitude de travailler à distance… Nombre d’entre eux ont donc été confrontés à diverses solutions de visio-conférence et de travail collaboratif comme Zoom, Teams, Meet, et autres logiciels.

 

Pratiques et cultures : quelles conséquences

Durant cette période de confinement, de nombreuses innovations ont surgi dans nos vies quotidiennes. En fonction de notre appétence, de nos pratiques antérieures, nous nous les sommes appropriées avec plus ou moins de fluidité. Mais de nombreuses questions se posent pour la suite des événements.

Les pratiques

  • Le confinement a-t-il sonné le glas du présentéisme ?
  • Tous les salariés doivent-ils avoir un bureau physique au sein de leurs locaux ? On observe déjà le « Flex Office » où aucun poste de travail n’est affecté, et où le collaborateur s’installe pour une journée au maximum. Certaines entreprises réfléchissent d’ores et déjà à réduire leurs surfaces de bureau (un poste budgétaire important). D’ailleurs, d’autres, à l’instar de Buffer ou de Zapier, n’ont pas de locaux professionnels… les équipes se retrouvent lors de séminaires 1 ou 2  fois par an…
  • Les super et hypermarchés vont-ils faire du Drive la règle et de la formule traditionnelle l’exception ?
  • Les consommateurs vont-ils continuer à se rendre en magasin physique ? Certes ils ne découvrent pas l’e-commerce, mais vont-ils, lorsque le virus aura disparu, revenir autant dans les magasins physiques ? A l’heure où le retour de marchandise se déroule de manière fluide, quelle saveur aura la traditionnelle « séance de shopping » ?
  • Quel bilan pour les équipes en termes d’efficacité ?
  • De manière générale allons – nous continuer à accepter de passer du temps dans les trajets domicile-travail chaque jour (la question se pose surtout dans les grandes villes) ?

La culture

  • Le « Test and Learn » de la culture digitale a-t-il convaincu ? Accepte-t-on mieux de se tromper, de tâtonner, de réitérer pour apprendre, de ne pas avoir la certitude que « cela va marcher » avant d’essayer ?
  • Le management reviendra-t-il à son statut initial ? Les salariés auront-ils gagné durablement l’autonomie que leurs managers ont dû leur accorder en cette phase de travail à distance ?
  • Les managers sont-ils prêts à s’investir pour maintenir la cohésion d’une équipe délocalisée ? Sont-ils prêts à faire confiance ?
  • Les salariés ont-ils apprécié la latitude d’organiser leur travail ? Ont-ils été déstabilisés ?
  • Le confinement a-t-il fait apparaitre de nouveaux besoins de formation ? de communication ?
  • Alors que 55% de la communication est non verbale, comment éviter de la perte en ligne en situation de télétravail, lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre des synergies ou se coordonner, voire d’éviter les incompréhensions ?
  • Quelle cohabitation pour les génération de Boomers, X, Y et Z alors qu’il y a parfois déjà de la « friture sur la ligne »… ?

Et puis surtout, allons-nous revenir à la situation d’avant lorsque ce virus aura disparu des écrans radars ?

De fait, l’exemple de cette crise montre bien les limites de la seule adoption d’outils digitaux : indispensable aux premiers temps du confinement, elle ne répond pas à toutes les questions que pose une vraie transformation. Car les réponses qui manquent ne concernent pas les solutions numériques mais le comportement des managers, des collaborateurs, des consommateurs que nous sommes.

L’heure est peut-être venue de débriefer dans les entreprises, et de tirer les enseignements d’une expérience que nous n’aurions jamais cru devoir tenter !

[i] Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a interrogé plus de 2 736 professionnels au sujet de leurs conditions de télétravail en date du 27 mars

Photo : guido-hofmann / Unsplash

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Catherine PhilibertCOVID : LE VIRUS DE LA DIGITALISATION ?
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Covid19 : voir le confinement autrement…

Le Covid19 nous impose le confinement. 

Il y a quelques jours, la Reine Elisabeth disait : « We will see our friends again ! we will see our family again ! We will meet again » Voir, se rencontrer…  Cette liberté d’aller et venir dont nous ne mesurions ni la saveur ni l’importance.  Certains d’entre nous sont endeuillés par la perte d’un proche, nous sommes abreuvés de nouvelles – réelles ou fake – toujours plus anxiogènes, nous nous sentons bien impuissants face à ce virus ! Alors que faire ?  Et si nous regardions les choses autrement ? Comme une parenthèse qui va nous permettre de devenir plus forts ou tout simplement différents ? La tempête se lève ? Ajustons nos voiles ! Nous pourrions trouver une route plus rapide pour arriver à destination, ou nous découvrir des nouvelles qualités de navigateur.

 

Accepter une situation inédite

En temps « normal », nous allons et venons librement, notre journée est émaillée de rencontres et d’interactions : nos collègues, nos partenaires, nos clients, les voisins, les commerçants, etc. Qu’est-ce qui nous manque alors ?  Le temps ! Souvenons-nous, combien de fois dans la journée, prononçons-nous « je n’ai pas / plus le temps » ?

Pas le temps, de prendre du recul, de relativiser les petites blessures du quotidien, d’apprécier un moment d’éternité, de faire le bilan de sa journée, de sa semaine, de son année, d’explorer d’autres horizons, de mener une réflexion de fond sur notre activité, sur nos projets.

Et là tout d’un coup le temps semble se dilater.  Vous avez 30 mn de trajet matin et soir pour vous rendre sur votre lieu de travail ? Voilà tout d’un coup au moins 5 h par semaine qui vous appartiennent. Points téléphoniques et  visio-conférences rythment certaines de nos journées, mais il n’y a plus lieu d’anticiper pour être à l’heure à un rendez-vous, plus d’embouteillages à éviter… Au pire, nous connaissons quelques difficultés pour le partage d’une bande passante sur-sollicitée !

Nous voilà donc plus riches de ce qui nous faisait le plus défaut : le temps.

 

Prendre conscience d’un nouveau champ des possibles.

Et maintenant comble d’ironie,  nous nous demandons ce que nous allons bien pouvoir faire de tout ce temps dont nous rêvions tant avant ! Et si nous y regardons de plus près, il y a peut-être là l’opportunité de changer… la suite !

  • Acquérir de nouvelles connaissances : Internet est une fenêtre ouverte sur le monde. Profitez de toutes ces connaissances mises à votre portée.  De nombreux MOOC, tutoriels, webinaires sont à votre disposition. Aventurez-vous en terres inconnues, rompez avec vos centres d’intérêts habituels, ou au contraire approfondissez-les… Vous avez toujours voulu comprendre la bourse ? Internet déborde de ressources sur le sujet !
  • Bouleverser ses habitudes : mettez-vous au défi de ne rien faire aujourd’hui comme vous le faisiez hier. Vous commencez en général votre journée avec du café ? Préparez-vous du thé ! Vous prenez votre douche le matin ? prenez-là le soir, ou prenez-la froide ! Vous vous installez devant votre ordinateur tout de suite ? Commencez par un peu d’exercice physique. Ne faites rien aujourd’hui comme hier, peu importe demain, et observez…
  • Renouer des liens distendus ou cassés : prenez des nouvelles de personnes que vous avez croisées ou que vous côtoyez dans vos réseaux professionnels, associatifs (ne négligez-pas votre famille bien sûr). Faites-le sincèrement, sans calcul. Vous espérez qu’ils ne sont pas malades ou, s’ils le sont, qu’ils se rétabliront vite, que leur moral est bon, qu’ils s’adaptent…
  • Réfléchir sur votre vie « d’avant » : voulez-vous qu’elle reprenne là où vous l’avez laissée ou voulez-vous la réaménager ? Peut-être moins autour du professionnel, plus dans l’interaction avec la nature, avec vos proches ?
  • Réaliser un projet qui vous tient à cœur ? Peindre, écrire, jouer d’un instrument, composer une chanson, restaurer un meuble, bricoler dans votre appartement, le moment est peut-être venu.

 

Lâcher prise

Que va-t-il se passer ensuite ? Personne ne le sait. Combien de temps serons-nous encore confinés ? Nous sommes engagés dans une course, et nous ne savons pas où est la ligne d’arrivée. Courons–nous un 60 m ? non ! 5 km ? 10 km ? Un semi-marathon ? Éprouver des difficultés pour gérer son énergie et son mental dans de telles conditions est bien compréhensible.

Alors, ne soyons pas trop durs avec nous-mêmes, protégeons-nous, prenons soin de ceux que nous aimons, et prenons des forces pour « l’après ». Il n’est pas impossible que quelques découvertes intéressantes soient au rendez-vous de ces quelques semaines !

Et après ? Difficile de prévoir. Les choses seront sans doute complexes, difficiles. Alors, essayons de les voir d’un autre point de vue ! De nombreuses solutions digitales peuvent nous y aider, mais avant tout, la décision nous appartient !

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Côté Territoires

Le Digital bouscule tous les pans de l’économie. C’est pourquoi différents acteurs (publics, privés ou d’économie mixte) se regroupent pour faire bénéficier les territoires de cette nouvelle révolution !

Autant que les entreprises, les territoires se transforment

D’un côté, les entreprises peinent à recruter des compétences numériques. Certaines renoncent à de nouveaux marchés faute de ressources humaines qualifiées. De l’autre les jeunes générations, nées avec le Digital, les personnes en reconversion représentent un potentiel immense. Mais faute de formation, ce potentiel n’est pas toujours valorisé. Et s’il était possible de faire coïncider offre et demande ?

Les territoires (régions, bassins économiques) s’emparent de la problématique. Collectivités, institutions, groupement d’entreprises nouent des partenariats. Autant de projets qui ne demandent qu’à être initiés, accompagnés et déployés.

Le déploiement de Simplon

Le Clan//Digital propose de piloter et de déployer votre projet, à la croisée de l’économie, de l’engagement sociétal et de l’innovation. C’est ainsi que Caroline SCHEIDT s’est vu confier la mission de déployer Simplon dans le Grand Est.

Simplon.co est un réseau de Fabriques solidaires et inclusives qui proposent des formations gratuites aux métiers du numérique en France et à l’étranger. Les valeurs, le projets, proposées nous parlent vraiment. L’économie sociale et solidaire est au cœur de la démarche : nourrir et irriguer des territoires, proposer des actions pour répondre aux besoins des entreprises. Le tout se fait en appui des acteurs institutionnels pour faciliter la reconversion professionnelle, le retour à l’emploi d’un côté, permettre aux entreprises de recruter, de l’autre. Plus de que des projets, des réalités ! C’est aussi ça, la transformation digitale des territoires.

Soutenues par la Région Grand Est, trois écoles ouvriront, dans le Grand Est, en 2020 pour former de Développeurs data IA. La première ouvrira à Nancy en Janvier, le seconde à Strasbourg et la troisième à Reims / Bezanne. Ces formations se déroulent sur 19 mois avec 1 an en alternance en entreprises. Vous avez des besoins en compétences ? Vous souhaitez en savoir plus ?

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Pour en savoir plus :

https://simplon.co/formation/ecole-ia-microsoft/23

https://www.grandest.fr/actualites/creation-de-3-ecoles-microsoft-dans-le-grand-est/

 

 

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Caroline ScheidtCôté Territoires