Le Clan//Digital en parle...

Dans notre blog, vous trouverez des articles sur les tendances du moment #IA #IoT #TransfoNum #Digitalisation #BigData #NouveauxUsages #Disruption #MarketingDigital #Innovation #SuccessStory... Nous vous aidons à vous y retrouver !

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Quand ce sont les soft skills qui font la différence

 

Les soft skills sont l’un des moteurs de la transformation des entreprises… et le Digital leur confère une importance inédite. Les soft skills nous emmènent très loin, et ce n’est pas Thomas Pesquet qui nous dira le contraire ! Cette personnalité fascinante fait rêver les enfants et force l’admiration de tous. Malgré son parcours académique exemplaire pourtant, il n’hésite pas à dire qu’à l’heure de la sélection des astronautes par l’Agence Spatiale européenne,  ce qui a fait la différence pour lui… c’est pour beaucoup ce qu’il a appris après l’école.

Les organisations  se transforment actuellement en entreprises-plateformes, elles exploitent le Big data et l’intelligence artificielle, et pourtant on n’a jamais eu autant besoin de compétences humaines.  Et ne nous méprenons pas, il n’est pas seulement question de titres scolaires et universitaires… mais de ces compétences qu’aucun diplôme n’évalue, qu’aucune école ne nous apprend, si ce n’est l’école de la vie. 

 

Le bas du CV

Ils étaient plus de 8413 à candidater pour être astronautes, seuls 6 ont été recrutés par l’Agence Spatiale européenne, dont Thomas Pesquet. On imagine cette « battle » de niveaux académiques à couper le souffle.  Même s’il dit ne pas avoir reçu de débriefing officiel, notre lauréat français pointe l’exigence de ces missions spatiales… en soft skills. « Sûr et certain, c’est ce « bas du CV » (ndlr : hobbys, occupations extra-scolaires) qui m’a permis de devenir astronaute. Sans ce que j’ai fait après l’école, je n’aurais eu aucune chance à la sélection. Quasiment tous les jours, c’était entraînement de judo, de basket, cours de saxophone, ensemble musical, etc. Natation le vendredi, match le samedi. J’ai appris beaucoup de choses importantes après 17 heures. » (entretien relayé par Le Monde)

Travailler en équipe et garder son calme

Les sports et les jeux d’équipe  nous enseignent à la fois  l’esprit de compétition et l’esprit d’équipe. Ils nous apprennent à gérer les disparités de niveaux ou de performances au sein d’un groupe. Les sports individuels quant à eux nous poussent à nous dépasser.

La pratique d’un instrument de musique apprend la patience, le chemin est long et jonché de fausses notes nombreuses jusqu’à l’interprétation qui enchante… La patience peut aussi s’apprendre en construisant des châteaux de cartes ou en assemblant des puzzles.

Communiquer

Savoir communiquer est aussi une des compétences clés dans les sports d’équipe, pour vraiment faire bloc et dérouler sa stratégie collective. Et lorsqu’on est confronté à la promiscuité d’un vol spatial, qu’on est éloigné des siens pendant des semaines, c’est primordial. Sans doute l’apprentissage des langues – Thomas Pesquet parle français, anglais, russe, espagnol, allemand et chinois –  a-t-il aussi été clé pour travailler dans une équipe cosmopolite !

S’organiser

Avoir plusieurs activités extra-scolaires oblige à être organisé (pour les enfants, mais aussi pour les parents, qui bien souvent jouent les chauffeurs !). Lorsqu’on a de multiples tâches à réaliser en équipe, le sens de  l’organisation est un atout indéniable !

Tester

S’essayer à de nombreuses activités différentes lorsqu’on est jeune, peut être regardé comme un comportement superficiel,  « touche-à-tout ». Or, multiplier les situations différentes, les apprentissages distincts, fréquenter le décalé apprend à s’adapter, à aborder les choses l’esprit ouvert… d’autres soft skills !

Ce ne sont que quelques exemples simples de compétences qui prennent rapidement de l’envergure en entreprise. La lecture attentive de nombre d’annonces de recrutement montre de plus en plus de prérequis en matière de soft skills. Le recrutement qui s’affranchit du traditionnel « Envoyez CV et LM » commence à prendre de l’ampleur. On commence même à envisager la définition de postes sur la base des compétences d’un candidat/d’un collaborateur. Jamais il n’a été aussi nécessaire de s’autoformer, de partager ses connaissances, de se coacher les uns les autres, de travailler en équipe. En tous cas, c’est un des moteurs de la transformation des entreprises.

Alors, merci Thomas Pesquet, non seulement pour vos merveilleux clichés de notre Terre, mais pour la mise en lumière des soft skills et de l’immense richesse qui dort au bas de nos CV dans la rubrique « hobbies ».

 

PHOTO : tim-mossholder–unsplash

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Transformation : 10 idées qui doivent encore faire leur chemin

Voici 10 idées, dont certaines peinent encore à trouver écho dans les organisations.

  1. Dans « Transformation Digitale »  c’est Transformation qui est important.
  2. La Transformation des organisations est une course de vitesse, une vraie compétition, sauf que… il n’y a pas de ligne d’arrivée, une notion qui peut nous être difficile à appréhender…
  3. « Il n’y a qu’un seul patron : le client. Il a le pouvoir de licencier tout le monde, du PDG à l’employé, simplement… en allant acheter ailleurs ». Sam Walton le disait en 1992, c’est encore plus vrai à l’heure où les données foisonnent et ne demandent qu’à être exploitées pour encore mieux servir le Client…
  4. Le Client, il est aussi interne, c’est le collaborateur. Et la concurrence est double : savoir attirer et garder les compétences est aussi vital que trouver des clients. Alors, soignons l’Expérience collaborateur autant que l’Expérience client !
  5. La Transformation, ce n’est pas une affaire de DSI, toutes les fonctions sont concernées, dans un échange permanent entre « Tech » et Métiers. Les métiers de la Data en sont un exemple flagrant : ils ont besoin de se nourrir de l’approche Métier.
  6. La Transformation  est impulsée de la DG vers les collaborateurs, on n’a pas encore observé d’exemple inverse. A terme cependant, elle favorise la communication ascendante (remontées terrains vers le Codir) et la circulation de l’information entre collaborateurs (transversalité).
  7. Jamais le fossé générationnel n’a été aussi flagrant : les Boomers, les X, les Y, les Z ne viennent pas de la même planète. Vous vous souvenez de ce fameux « ok boomer« ? C’est quasiment d’un choc culturel qu’il s’agit. Si les hashtags #FailFast, #Lab #Agilité #OpenInnovation #Test&Learn ne vous parlent pas du tout, lisez, interrogez vos enfants ou neveux ados. C’est tout un état d’esprit qui est en train de changer…
  8. Le Digital ne remplace pas l’humain, au contraire il en demande encore plus,  mais ce sont de nouvelles compétences qu’il va falloir savoir attirer et cultiver. La formation permanente et l’accompagnement deviennent un enjeu, et sans doute une mission centrale des équipes RH.
  9. Les soft skills (créativité, esprit d’équipe, leadership, esprit critique, capacité à résoudre les problèmes) seront les critères à cultiver dans l’entreprise transformée : le règne du diplôme et du cursus scolaire  sur les recrutements n’est plus aussi absolu depuis quelques années.
  10. S’il n’est pas en cours, entamez vite ce questionnement, au risque de vous faire disrupter (ce qui est arrivé aux taxis avec Uber, aux hôtels avec AirBnb) ou distancer par des concurrents qui, eux, auront pris le départ bien avant vous.
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Catherine PhilibertTransformation : 10 idées qui doivent encore faire leur chemin
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PETITE HISTOIRE D’UNE DIGITALISATION RATEE

 

« Pas moyen de les faire bouger ! Mais on n’arrivera jamais à changer dans cette boite !  La Transformation Digitale, ce n’est pas pour demain ! »

Des paroles qu’on entend régulièrement en entreprise. Alors, pour rendre tout cela plus vivant, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de Ben et de ses démêlés avec un certain logiciel de gestion de projet… Il y a certainement des enseignements à en tirer…

 

 

Top Départ… destination Digitalisation de la conduite de projet.

Un jour, en réunion hebdomadaire, le Big Boss annonce  : « HelloWorld (le but n’est pas d’égratigner un éditeur de logiciel, donc son nom a été changé) est maintenant opérationnel, il faut maintenant l’utiliser, si vous avez des questions, adressez-vous à Charles-Edouard, notre DSI. HelloWorld ? Ben n’en avait jamais entendu parler avant. Qu’importe, c’est le nouveau logiciel de gestion de projet…

Charles-Edouard confirme, envoie un mail à chacun des collaborateurs de l’entreprise, ils doivent créer leur compte utilisateur, et adopter ledit HelloWorld à partir de la semaine suivante. Ben et ses collègues s’exécutent.

 

Et ça se corse

Création de compte : check.

Mais le meilleur reste à venir. Il faut créer les projets sur lesquels travaillent Ben et son équipe, saisir les temps passés, estimer son degré d’avancement, le nombre d’heures résiduel pour achever le tout. Et là… Aïe !!!

Dans cette ESN, Ben est le manager de l’équipe Marketing, il s’agit d’élaborer des stratégies pour les clients, de les leur proposer, de les amender si nécessaire, de constituer les plan d’action, de piloter des prestataires… Pas évident de déterminer si le projet est-il avancé à 45% ou à 47 % ? Reste-t-il 3,2 ou 4,1 jours avant de le finaliser ? Prendre une marge de sécurité ? Attention, pas d’intercontrat ! Au secours Charles-Edouard ! Mais il ne peut pas vraiment aider l’équipe Marketing, il ne connait pas ses différents métiers, ne les comprend pas. « Ecoute, tu fais comme tu peux, mais tu utilises HelloWorld, c’est obligatoire ». Et pendant ce temps, il faut gérer les clients, les avant-ventes, les campagnes, la routine quoi !

 

« Comme on était bien sans HelloWorld !

Après de multiples tentatives, des heures de questionnements avec son équipe, du temps passé à des tâches qui s’apparentent à « faire rentrer des carrés dans des cercles », Ben décide que dorénavant, ce sera sans ! Après tout, les bons vieux tableaux GANTT c’était bien suffisant…. »

Et bien sûr, l’équipe Marketing se fait rappeler à l’ordre. « Comment ? vous attendez quoi pour saisir vos projets dans HelloWorld ? ça fait 3 semaines maintenant… Vous pénalisez toute l’entreprise ! » Ce qui met tout ce petite monde de très mauvaise humeur… et qui décide de saisir « à la louche »… mais très grosse la louche. A tel point qu’on peut se demander si les données sont toujours exploitables…

Et pour les projets Marketing, on continue avec notre GANTT.

 

Mais si, Ben, ça aurait pu marcher !

Dommage, car il aurait suffi d’un peu d’organisation et peut être d’un petit quelque chose d’autre de la part du top management pour que les choses se passent bien… D’ailleurs, nous avons posé la question à Ben, pour tirer les enseignements de cette petite histoire, tout en lui laissant prendre un peu de recul (il était très très vénère!)

  1.  » On a  été mis devant le fait accompli « coucou, il y a un nouvel ERP, il faut s’en servir ». Jamais entendu parler avant. Préparation ? Zéro. Information ? Zéro. Personne pour expliquer pourquoi ce nouveau logiciel, ni d’ailleurs pour quoi … Quels bénéfices pour l’entreprise, pour les collaborateurs ? Parce qu’on aurait sûrement compris ! Du temps gagné ? on aurait été preneurs, on aurait même été enthousiastes…
  2. Aucune formation, prise en main, « tu crées ton compte, méthode Aquarium : soit tu nages, soit tu nages. Donc, nous avons tous perdu du temps, et ce temps perdu X l’effectif de l’entreprise hors DSI X le Taux horaire de chacun, eût largement payé une petite prise en main de 2 h… Par l’éditeur du logiciel, ou par des collègues un peu plus ‘Geek’ qui auraient joué les coachs ?
  3. On ne nous a même pas consultés ! On aurait pu nous expliquer le projet, nous demander nos attentes…  Nous, notre équipe, on s’est vraiment sentis quantité négligeable, pas pris en compte, pas respectés ! Pas envie de faire d’effort d’adaptation dans ces conditions ! »

Et pour terminer notre petite histoire, HelloWorld a été abandonné au bout de 6 semaines… sans annonce auprès des collaborateurs, ce qui bien entendu, a bien fâché les Early Adopters lorsqu’ils l’ont découvert ! L’histoire de Ben, vous vous en doutez bien, n’est pas isolée, ce n’est pas une simple histoire de « râleurs », frondeurs…  Un peu plus de préparation, d’écoute, de pédagogie, sans oublier le mérite des techniciens, aurait sans doute mis de l’huile dans les rouages.

 

Crédit photo : Daniel HERRON, Unsplash

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COVID : LE VIRUS DE LA DIGITALISATION ?

 

La digitalisation, la numérisation ont été – et restent – des sujets récurrents de cette crise sanitaire du Covid 19.  2 tendances peuvent être mises en lumière, avec nos quelques 2 semaines de recul sur nos 55 jours de confinement.

  • L’adoption de solutions digitales et de nouveaux usages
  • Des questions sur les pratiques et la culture

 

Solutions digitales : tout s’accélère !

Quelques chiffres[i] pour illustrer la tendance :

  • + 27% pour l’e-commerce
  • + 116% pour le Drive en supermarché / hypermarché
  • 12% des consommateurs ont utilisé une appli bancaire pour la première fois

La digitalisation a rendu possible des pratiques consistant à nous isoler les uns des autres, afin d’éviter la diffusion du virus. Dans cette logique, impossible de ne pas évoquer le télétravail : 70% des français ont dû l’adopter, et parmi eux, 89% n’avaient pas l’habitude de travailler à distance… Nombre d’entre eux ont donc été confrontés à diverses solutions de visio-conférence et de travail collaboratif comme Zoom, Teams, Meet, et autres logiciels.

 

Pratiques et cultures : quelles conséquences

Durant cette période de confinement, de nombreuses innovations ont surgi dans nos vies quotidiennes. En fonction de notre appétence, de nos pratiques antérieures, nous nous les sommes appropriées avec plus ou moins de fluidité. Mais de nombreuses questions se posent pour la suite des événements.

Les pratiques

  • Le confinement a-t-il sonné le glas du présentéisme ?
  • Tous les salariés doivent-ils avoir un bureau physique au sein de leurs locaux ? On observe déjà le « Flex Office » où aucun poste de travail n’est affecté, et où le collaborateur s’installe pour une journée au maximum. Certaines entreprises réfléchissent d’ores et déjà à réduire leurs surfaces de bureau (un poste budgétaire important). D’ailleurs, d’autres, à l’instar de Buffer ou de Zapier, n’ont pas de locaux professionnels… les équipes se retrouvent lors de séminaires 1 ou 2  fois par an…
  • Les super et hypermarchés vont-ils faire du Drive la règle et de la formule traditionnelle l’exception ?
  • Les consommateurs vont-ils continuer à se rendre en magasin physique ? Certes ils ne découvrent pas l’e-commerce, mais vont-ils, lorsque le virus aura disparu, revenir autant dans les magasins physiques ? A l’heure où le retour de marchandise se déroule de manière fluide, quelle saveur aura la traditionnelle « séance de shopping » ?
  • Quel bilan pour les équipes en termes d’efficacité ?
  • De manière générale allons – nous continuer à accepter de passer du temps dans les trajets domicile-travail chaque jour (la question se pose surtout dans les grandes villes) ?

La culture

  • Le « Test and Learn » de la culture digitale a-t-il convaincu ? Accepte-t-on mieux de se tromper, de tâtonner, de réitérer pour apprendre, de ne pas avoir la certitude que « cela va marcher » avant d’essayer ?
  • Le management reviendra-t-il à son statut initial ? Les salariés auront-ils gagné durablement l’autonomie que leurs managers ont dû leur accorder en cette phase de travail à distance ?
  • Les managers sont-ils prêts à s’investir pour maintenir la cohésion d’une équipe délocalisée ? Sont-ils prêts à faire confiance ?
  • Les salariés ont-ils apprécié la latitude d’organiser leur travail ? Ont-ils été déstabilisés ?
  • Le confinement a-t-il fait apparaitre de nouveaux besoins de formation ? de communication ?
  • Alors que 55% de la communication est non verbale, comment éviter de la perte en ligne en situation de télétravail, lorsqu’il s’agit de mettre en œuvre des synergies ou se coordonner, voire d’éviter les incompréhensions ?
  • Quelle cohabitation pour les génération de Boomers, X, Y et Z alors qu’il y a parfois déjà de la « friture sur la ligne »… ?

Et puis surtout, allons-nous revenir à la situation d’avant lorsque ce virus aura disparu des écrans radars ?

De fait, l’exemple de cette crise montre bien les limites de la seule adoption d’outils digitaux : indispensable aux premiers temps du confinement, elle ne répond pas à toutes les questions que pose une vraie transformation. Car les réponses qui manquent ne concernent pas les solutions numériques mais le comportement des managers, des collaborateurs, des consommateurs que nous sommes.

L’heure est peut-être venue de débriefer dans les entreprises, et de tirer les enseignements d’une expérience que nous n’aurions jamais cru devoir tenter !

[i] Deskeo, premier opérateur de bureaux flexibles en France, a interrogé plus de 2 736 professionnels au sujet de leurs conditions de télétravail en date du 27 mars

Photo : guido-hofmann / Unsplash

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Covid19 : voir le confinement autrement…

Le Covid19 nous impose le confinement. 

Il y a quelques jours, la Reine Elisabeth disait : « We will see our friends again ! we will see our family again ! We will meet again » Voir, se rencontrer…  Cette liberté d’aller et venir dont nous ne mesurions ni la saveur ni l’importance.  Certains d’entre nous sont endeuillés par la perte d’un proche, nous sommes abreuvés de nouvelles – réelles ou fake – toujours plus anxiogènes, nous nous sentons bien impuissants face à ce virus ! Alors que faire ?  Et si nous regardions les choses autrement ? Comme une parenthèse qui va nous permettre de devenir plus forts ou tout simplement différents ? La tempête se lève ? Ajustons nos voiles ! Nous pourrions trouver une route plus rapide pour arriver à destination, ou nous découvrir des nouvelles qualités de navigateur.

 

Accepter une situation inédite

En temps « normal », nous allons et venons librement, notre journée est émaillée de rencontres et d’interactions : nos collègues, nos partenaires, nos clients, les voisins, les commerçants, etc. Qu’est-ce qui nous manque alors ?  Le temps ! Souvenons-nous, combien de fois dans la journée, prononçons-nous « je n’ai pas / plus le temps » ?

Pas le temps, de prendre du recul, de relativiser les petites blessures du quotidien, d’apprécier un moment d’éternité, de faire le bilan de sa journée, de sa semaine, de son année, d’explorer d’autres horizons, de mener une réflexion de fond sur notre activité, sur nos projets.

Et là tout d’un coup le temps semble se dilater.  Vous avez 30 mn de trajet matin et soir pour vous rendre sur votre lieu de travail ? Voilà tout d’un coup au moins 5 h par semaine qui vous appartiennent. Points téléphoniques et  visio-conférences rythment certaines de nos journées, mais il n’y a plus lieu d’anticiper pour être à l’heure à un rendez-vous, plus d’embouteillages à éviter… Au pire, nous connaissons quelques difficultés pour le partage d’une bande passante sur-sollicitée !

Nous voilà donc plus riches de ce qui nous faisait le plus défaut : le temps.

 

Prendre conscience d’un nouveau champ des possibles.

Et maintenant comble d’ironie,  nous nous demandons ce que nous allons bien pouvoir faire de tout ce temps dont nous rêvions tant avant ! Et si nous y regardons de plus près, il y a peut-être là l’opportunité de changer… la suite !

  • Acquérir de nouvelles connaissances : Internet est une fenêtre ouverte sur le monde. Profitez de toutes ces connaissances mises à votre portée.  De nombreux MOOC, tutoriels, webinaires sont à votre disposition. Aventurez-vous en terres inconnues, rompez avec vos centres d’intérêts habituels, ou au contraire approfondissez-les… Vous avez toujours voulu comprendre la bourse ? Internet déborde de ressources sur le sujet !
  • Bouleverser ses habitudes : mettez-vous au défi de ne rien faire aujourd’hui comme vous le faisiez hier. Vous commencez en général votre journée avec du café ? Préparez-vous du thé ! Vous prenez votre douche le matin ? prenez-là le soir, ou prenez-la froide ! Vous vous installez devant votre ordinateur tout de suite ? Commencez par un peu d’exercice physique. Ne faites rien aujourd’hui comme hier, peu importe demain, et observez…
  • Renouer des liens distendus ou cassés : prenez des nouvelles de personnes que vous avez croisées ou que vous côtoyez dans vos réseaux professionnels, associatifs (ne négligez-pas votre famille bien sûr). Faites-le sincèrement, sans calcul. Vous espérez qu’ils ne sont pas malades ou, s’ils le sont, qu’ils se rétabliront vite, que leur moral est bon, qu’ils s’adaptent…
  • Réfléchir sur votre vie « d’avant » : voulez-vous qu’elle reprenne là où vous l’avez laissée ou voulez-vous la réaménager ? Peut-être moins autour du professionnel, plus dans l’interaction avec la nature, avec vos proches ?
  • Réaliser un projet qui vous tient à cœur ? Peindre, écrire, jouer d’un instrument, composer une chanson, restaurer un meuble, bricoler dans votre appartement, le moment est peut-être venu.

 

Lâcher prise

Que va-t-il se passer ensuite ? Personne ne le sait. Combien de temps serons-nous encore confinés ? Nous sommes engagés dans une course, et nous ne savons pas où est la ligne d’arrivée. Courons–nous un 60 m ? non ! 5 km ? 10 km ? Un semi-marathon ? Éprouver des difficultés pour gérer son énergie et son mental dans de telles conditions est bien compréhensible.

Alors, ne soyons pas trop durs avec nous-mêmes, protégeons-nous, prenons soin de ceux que nous aimons, et prenons des forces pour « l’après ». Il n’est pas impossible que quelques découvertes intéressantes soient au rendez-vous de ces quelques semaines !

Et après ? Difficile de prévoir. Les choses seront sans doute complexes, difficiles. Alors, essayons de les voir d’un autre point de vue ! De nombreuses solutions digitales peuvent nous y aider, mais avant tout, la décision nous appartient !

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Côté Territoires

Le Digital bouscule tous les pans de l’économie. C’est pourquoi différents acteurs (publics, privés ou d’économie mixte) se regroupent pour faire bénéficier les territoires de cette nouvelle révolution !

Autant que les entreprises, les territoires se transforment

D’un côté, les entreprises peinent à recruter des compétences numériques. Certaines renoncent à de nouveaux marchés faute de ressources humaines qualifiées. De l’autre les jeunes générations, nées avec le Digital, les personnes en reconversion représentent un potentiel immense. Mais faute de formation, ce potentiel n’est pas toujours valorisé. Et s’il était possible de faire coïncider offre et demande ?

Les territoires (régions, bassins économiques) s’emparent de la problématique. Collectivités, institutions, groupement d’entreprises nouent des partenariats. Autant de projets qui ne demandent qu’à être initiés, accompagnés et déployés.

Le déploiement de Simplon

Le Clan//Digital propose de piloter et de déployer votre projet, à la croisée de l’économie, de l’engagement sociétal et de l’innovation. C’est ainsi que Caroline SCHEIDT s’est vu confier la mission de déployer Simplon dans le Grand Est.

Simplon.co est un réseau de Fabriques solidaires et inclusives qui proposent des formations gratuites aux métiers du numérique en France et à l’étranger. Les valeurs, le projets, proposées nous parlent vraiment. L’économie sociale et solidaire est au cœur de la démarche : nourrir et irriguer des territoires, proposer des actions pour répondre aux besoins des entreprises. Le tout se fait en appui des acteurs institutionnels pour faciliter la reconversion professionnelle, le retour à l’emploi d’un côté, permettre aux entreprises de recruter, de l’autre. Plus de que des projets, des réalités ! C’est aussi ça, la transformation digitale des territoires.

Soutenues par la Région Grand Est, trois écoles ouvriront, dans le Grand Est, en 2020 pour former de Développeurs data IA. La première ouvrira à Nancy en Janvier, le seconde à Strasbourg et la troisième à Reims / Bezanne. Ces formations se déroulent sur 19 mois avec 1 an en alternance en entreprises. Vous avez des besoins en compétences ? Vous souhaitez en savoir plus ?

Suivez Simplon Grand Est !

Pour en savoir plus :

https://simplon.co/formation/ecole-ia-microsoft/23

https://www.grandest.fr/actualites/creation-de-3-ecoles-microsoft-dans-le-grand-est/

 

 

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2019 // Act for Digital !

En 2019, Le Clan//Digital, a décidé de s’engager aux côtés des acteurs de l’écosystème du numérique. Tout au long de l’année, des programmes, des ateliers, des challenges ont été organisés autour des métiers du numérique et de ses enjeux. Nous y avons activement participé… et avec grand plaisir ! #Act4Digital

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Arnaques sur Internet

Internet, une fenêtre ouverte sur le  monde !  Des milliers d’informations sont désormais à notre portée, les opportunités que nous offre le numérique sont infinies… Mais, il y a aussi l’envers de la médaille, la porte ouverte sur… les arnaques. Et là aussi, les fraudeurs et escrocs de tout poil sont extrêmement créatifs…

En naviguant sur le web

Tranquillement installé au fond de votre canapé, vous pourriez très bien être en train de subir une arnaque !

Imaginez-vous en train de naviguer sur un site web. Soudain, un message apparaît pour vous signaler un virus. Mais grâce au numéro de téléphone qui apparaît, tous vos problèmes seront vite réglés… C’est en réalité, le début du cauchemar ! Vous appelez donc ce fameux support technique soi-disant agréé par Microsoft. Des personnes, en apparence très aimables, vous proposent alors de prendre la main sur votre PC pour le « nettoyer » des virus et vous installer un anti-virus pour une durée de 10 ans. Et ce pour la modique somme de 398 euros ! Pour le règlement, vous leur transmettez les coordonnées de votre carte bancaire. Votre CB ne passe pas, pas de chance ! Ils vous demandent alors d’avoir les coordonnées d’un second moyen de paiement…

Outre les sommes extorquées, ils ont eu accès à votre PC, vos mots de passe, vos documents et photos. En plus, c’est vous qui les avez appelés… Il s’agit de l’arnaque au faux support. Avec une technique bien rodée, ils s’attaquent aux utilisateurs d’internet, aux personnes démunies face aux technologies.

En ouvrant votre boîte mail

Appelé en français Hameçonnage ou filoutage, cette technique consiste à récupérer les coordonnées bancaires souvent par voie de mail. Au début, ces arnaques étaient faciles à repérer : via un mail maladroit et « énormissime », un inconnu, vous proposait de faire l’intermédiaire lors d’un gros héritage et de vous en céder une partie. Dans un autre registre, un ami vous demandait de l’aide, bon c’est vrai, par un simple coup de fil, il est possible de vérifier !

Mais quand les impôts doivent vous reverser un trop-perçu ou que votre opérateur, vous fait gagner un téléphone et que seuls les frais de livraisons sont à prendre en charge, on peut être tenté de fournir ses coordonnées bancaires !

Auparavant, truffés de fautes d’orthographe,  avec des adresses mails farfelues, les mails sont désormais chartés et de grande qualité, les adresses émettrices sont devenues ultra-réalistes. Redoublons d’attention car les arnaqueurs se professionnalisent ! Et n’oubliez pas que les (vrais) organismes ont certainement votre IBAN  sur leurs plateformes dédiées sécurisées… dès lors, il est peu probable qu’ils aient besoin de vos coordonnées de Carte Bancaire !

Donc, à titre personnel comme  en milieu professionnel, informer les utilisateurs d’internet et d’autres outils digitaux des risques encourus est un véritable enjeu. Des bonnes pratiques sont à mettre en place, nous serions ravies de vous accompagner !

Pour aller plus loin :

https://www.quechoisir.org/actualite-escroquerie-en-ligne-dejouez-l-arnaque-au-faux-support-technique-n55673/

https://www.quechoisir.org/conseils-arnaque-en-ligne-le-phishing-s-invite-dans-vos-boites-e-mail-n57161/

 

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A chacun sa digitalisation !

La digitalisation en entreprise : une destination commune pour des personnalités différentes.

C’est une réunion du service commercial, comme souvent le lundi matin, histoire de se synchroniser en début de semaine. Observons les participants…
Lise prend des notes à partir d’un logiciel de traitement de texte, Nicolas va droit au but : le CRM, il peut annoter directement les fiches contacts et clients.  Sophie utilise les cases de son tableur : c’est plus structuré… Lucas préfère l’application de notes de sa tablette : au moins, il pourra les relire n’importe où sur son smartphone… Regardez bien, à côté de lui, vous voyez Vincent, avec son inséparable cahier à spirales et son crayon HB : au moins, c’est du sûr ! Mais… que fait Marie ? Elle rêve ? Non, elle écoute avec la plus grande attention, et enregistre avec son smartphone.

Cet exemple montre de manière éclatante à quel point nous sommes tous différents dans notre organisation, notre structure mentale, la manière dont notre mémoire et notre logique fonctionnent. Cette diversité, nous l’avons tous vécue.

Dans ces conditions, comment embarquer tout le monde vers le Digital ?

Bienvenue à bord !

Avec la nécessaire digitalisation dans les entreprises – a priori la question maintenant n’est plus de savoir SI mais COMMENT s’inscrire dans la démarche… Le principal changement apporté par la transformation numérique, est bien de concentrer tout le monde sur un seul objectif : le client, l’utilisateur, le futur candidat. Comme sur un canoë, tout le monde doit pagayer dans le même sens, à la même cadence. Et pourtant,  l’un a peur de l’eau, l’autre déteste le sport, le troisième est un tri-athlète, Mais tout le monde doit faire avancer l’équipe vers la ligne d’arrivée. Car nous sommes bien d’accord : les différences entre les équipiers ne justifient pas d’en laisser certains sur la berge ?

Un pour tous, tous pour un … vers le Digital

Poursuivons notre réunion… Ah, elle touche à sa fin ! Chacun regagne son poste. Et là, chacun procède selon son habitude. Il y a ceux qui passent directement à autre chose et ceux qui rangent consciencieusement leurs notes. Et puis, ceux qui les diffusent aux collègues, ceux qui se promettent de les relire plus tard, ceux qui notent directement les actions à prendre dans leur calendrier. N’oublions pas non plus ceux qui… les oublient !

Tout le monde a-t-il eu la même compréhension des choses ? Est-on sûr que tous les points seront traités, les délais respectés ? Et cette sommes d’énergies individuelles dépensée par chacun durant cette réunion …

Ensuite, il y a ceux qui les retrouveront sans difficulté, ceux qui y passeront un peu plus de temps, et ceux pour qui ce sera pour la prochaine fois.

On parle efficacité ?

Et si tout le monde utilisait le même outil, rangeait ce compte-rendu de réunion sur le réseau partagé dans un endroit connu de tous ? Dans un premier temps les cases du tableur manqueraient peut-être à Sophie. Et nul doute que Vincent regretterait son cahier à spirales. Quant à Lucas, il  serait perdu sans ses notes… Mais qui sait ? Tout le monde se concentrerait sur le contenu de la réunion, plus personne ne se demanderait où est ce fichu compte-rendu, et tout le monde partagerait la même information.

Car toute la question est : comment faire en sorte que tout le monde monte à bord et avance efficacement ? Accompagner au changement, c’est tout d’abord reconnaître ces différences. Surtout ne pas juger mais prendre en compte, et pourquoi pas, en faire une force pour l’équipe.

On en parle ensemble quand vous voulez…

 

 

 

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Catherine PhilibertA chacun sa digitalisation !
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Le Clan//Digital : un an SEULEMENT

Un an d’accompagnement et de formations en matière de Digital, auprès des acteurs les plus divers… Un an déjà, un an seulement !  Que les choses soient claires : « un an SEULEMENT » ne veut pas dire que nous nous sommes ennuyées !  Au contraire, nous avons du mal à réaliser que nous avons vécu autant d’événements, de rencontres, de connaissances nouvelles, de partages, de travail en seulement… 12 mois. Un an jour pour jour que Le Clan//Digital existe (juridiquement parlant).

Nous ne pouvions pas ne pas livrer, en vrac  les images et les émotions qui se bousculent dans nos têtes d’entrepreneurs (nous ne sommes pas fans de la féminisation de ce mot… désolées !)

Tout commence par 2 étonnements, lorsque nous avons fait part à notre réseau, de la naissance de notre jeune entreprise : Le Clan//Digital. Puis, les Montagnes Russes de l’entrepreneuriat, et enfin pêle-mêle : nos congénères, les gens, les femmes, les générations Y et Z…

Etonnement n°1 : « Bon courage ! »

« Vous avez monté votre boite ? Alors là bon courage !  »

Les mines compatissantes et le « Bon courage » avaient fini par nous agacer au point de nous inspirer un article de blog. L’entrepreneuriat, une idée qui a encore un long chemin à parcourir en France ! Ce n’est pas le bagne, c’est juste comme sauter dans le vide et se fabriquer son parachute en cours de route.

Etonnement n°2 : le refrain : « Et vous êtes basées où ? »

Cette question, environ 80 % des personnes rencontrées nous l’ont posée dès les premières minutes. Nous devons l’avouer, à l’ère du Digital, nous avons été très étonnées d’une telle importance accordée à notre implantation. Avoir un bureau, dans un immeuble de bureaux – et non pas bricoler dans son garage, bien que cela ait dans le passé donné lieu à de grandes destinées – semble une absolue nécessité pour être admis au rang de professionnels. C’est un constat, nous sommes formatés ainsi !

Les UP and DOWN

L’entrepreneuriat, c’est le Grand Huit. Nous savions qu’il y aurait des hauts et des bas, parfois sans transition… Les premiers clients sont venus très vite, dès le premier mois à vrai dire.  Mais après une période très fructueuse, nous avons vécu quelques semaines (qui nous ont paru très longues) de « trou d’air » : plus de nouveaux clients, des décisions qui  traînent chez nos prospects, des factures qui mettent du temps à être réglées. Nous serions-nous trompées ? Et puis soudain, tout est reparti !

Les gens : Takers et Givers

Vaste sujet : nos congénères, voici un petit florilège :

  • Ceux qui disent « écoute, il faut qu’on travaille ensemble », mais qu’il faut décoder par « tu n’as pas un client pour moi par hasard » ? Vous n’avez rien dans votre escarcelle ? ils disparaissent…
  • Ceux qui annoncent : « j’ai un client chez qui je vais vous faire rentrer », et puis, plus rien, ceux qui promettent des leads, et puis… le néant, et même ceux ou qui vont encore plus loin : « réserve-moi 15 jours d’intervention à partir de la semaine prochaine, considère que c’est fait !  » Et là non plus, vous ne voyez rien venir…
  • Ceux qui, en n’importe quelle occasion, vous passent à la question : « alors, le business, vous ne ramez pas trop ? » ou « YYYY, c’est une superbe entreprise, vous étiez bien en relation avec eux, tu connais bien le DSI ? Vous avez fait quoi chez eux ? Et vous êtes rentrés comment ? » ou encore plus directement « vous vous en sortez avec votre entreprise ? »
  • Et puis, il y a des jaloux, ceux qui estiment que votre entreprise quoique jeune est trop visible, qui sont agacés par la confiance et la sympathie que vous suscitez (comme si cela tombait du ciel) et qui cherchent à vous nuire (si, si, promis, cela nous est arrivé…)

Attendez, ne nous taxez pas de cynisme ou de pessimisme, parce qu’il y a aussi :

  • Ceux qui ne disent rien, mais qui, un jour, vous appellent « écoute, j’ai décroché une mission chez ZZZ, et j’aurais besoin d’une des formations qui figurent sur votre site, on peut en parler ensemble ? » ou alors : « je voudrais te parler d’un problème auquel nous sommes confrontés dans ma boite, tu peux peut-être nous aider » ou encore : « j’ai donné vos coordonnées à WWW, il va t’appeler de ma part pour un accompagnement » ou alors, « nous répondons à un appel d’offres, cela vous dirait de faire équipe avec nous ? »
  • Ceux annoncent la couleur « écoute, on organise une manifestation le mois prochain, et on se demandait si vous pouviez venir nous donner un coup de main, bon, c’est bénévole… », ce qui bien évidemment, n’est pas rédhibitoire.

Et puis, de l’autre côté du miroir, il y a tout ce que nous avons donné : les mises en relation, les missions, les accompagnements, les heures où, de manière informelle  nous avons « coaché », encouragé, remonté le moral, aidé à voir les choses sous un angle différent…

#MoreWomenInTech

Nous avons aussi découvert que nous étions perçues comme 2 femmes, avant même notre image d’entrepreneurs (décidément, « entrepreneuses » on n’aime vraiment pas…). A aucun moment nous ne nous étions posé la question : « en tant que femmes, allons-nous être crédibles ? ».  Mais nos différents interlocuteurs ont forcément fait entrer le thème de la mixité dans notre vie professionnelle : « Waouh, 2 femmes qui montent une entreprise, et dans le numérique en plus ! » ou « Super, que du GirlPower » … Mettre en avant une équipe 200% féminine, nous n’y avions pas pensé au départ.

Mais il y a ces chiffres : 15% seulement des start-uppers sont des femmes, les femmes lèvent 2 fois moins de fonds que les hommes, elles ne constituent que 28 % des effectifs dans les métiers du numérique, c’est-à-dire ceux qui ont le vent en poupe.

Alors oui, du coup nous nous sentons militantes ! Et nous pensons que c’est d’abord aux hommes de promouvoir la mixité !

 

Générations Y et Z

Nés après 1990, premiers « Millenials », on vous adore ! Toutes les deux, nous enseignons dans des établissements supérieurs. Nous adorons confronter leur vision et la nôtre, la théorie des livres et les situations « IRL (In Real Life) ». Interagir avec nous sur de vrais sujets, nos étudiants, nos auditeurs adorent ! Leurs réactions nous surprennent parfois, leur créativité et la liberté de leur esprit nous émerveillent toujours.

Alors, cette année, nous rempilons toutes les deux !

 

En résumé, voici le « kit de survie » que nous nous sommes fabriqué, et que nous avons envie de partager.

  • Dans la vie il y a les Givers et les Takers / les seigneurs et les saigneurs, mieux vaut savoir cerner très vite ses interlocuteurs !

  • « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

  • Vous ne le sentez pas ? N’y allez pas : Suivez votre intuition !

  • Gardez vos valeurs cardinales, mais soyez caméléon ! N’hésitez pas à faire évoluer votre offre ou votre positionnement. Ne restez pas statique dans un monde qui bouge aussi vite. Et pour les Marketeux, la Vache à lait d’aujourd’hui peut très vite devenir dilemne, voire, poids mort…

  • Demandez-vous toujours ce que vous pouvez apporter aux autres… C’est la clé de tout ! Proposez votre aide, c’est la meilleure manière de nouer une relation !

  • Ne tenez pas de « comptabilité relationnelle » (= j’ai donné un coup de pouce à  X, il doit me doit la pareille avant l’année prochaine ». Quand on donne, on reçoit toujours en retour, pas forcément d’où on pense, cela n’a pas grande importance.

  • « La confiance se gagne au goutte à goutte, elle se perd au litre »

  • Soyons toujours en position de destinataires et non pas d’émetteurs, demandons-nous toujours ce que l’autre perçoit, ressent, ce qu’il ne nous dit pas ! La relation humaine est ce qui fait la richesse de notre métier. Cultivons l’harmonie dans notre vie professionnelle.

  • Une période de turbulences ? Lâchez prise, les choses rentrent dans l’ordre… du moins dans un ordre qui est rarement tel que vous l’attendiez, ne paniquez pas, mais ne renoncez pas ! Relativisez : à l’échelle d’une vie, est-ce si grave ?

  • Et pour terminer sur une note optimiste, « mieux vaut faire envie que pitié »… Plaignons les jaloux et passons à autre chose ! Dans la même veine, relativisons la critique : elle provient souvent de ceux qui font moins que vous, rarement de ceux qui font plus…

Nous avons adoré cette première année. Mais surtout, ne nous souhaitez pas « bon courage » pour affronter la suivante ! Nous accueillerons ce qu’elle nous réserve !

Caroline et Catherine

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