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Réseaux Sociaux ou IRL : découvrez 7 boosts d’enfer !

Réseaux sociaux réseaux IRL : et s’ils travaillaient ensemble ?

Vous dites que vous n’êtes “pas très Réseaux Sociaux”, mais ce n’est pas grave : vous connaissez de nombreuses personnes “en vrai” ( ou en bon français IRL : in real life). C’est vrai, vous les croisez régulièrement. Ou alors vous œuvrez pour les mêmes causes. Et peut-être vous travaillez ensemble sur le même projet. Ils répondent toujours présents quand vous les sollicitez, et vice versa. Et si les réseaux sociaux et IRL travaillaient ensemble… pour vous donner une audience et une communauté en béton ?

Le réseau est un trésor

Qu’il soit réel ou virtuel, un réseau ne se décrète pas, il se mérite.

Parce qu’il dépend de vous, mais aussi des autres. Parce qu’Il est le fruit de vos “soft skills”, vos actions, de votre ténacité, par exemple vous avez :

  • peut-être apporté votre aide, rendu service
  • ou alors su être identifié comme efficace et de confiance
  • ou même fait une mise en relation fructueuse
  • et qui sait, peut-être écouté un confrère dans une période difficile.

« Je t’en dois une », vous connaissez ? C’est un levier puissant pour votre réseau. Et c’est sûrement ce qui faisait dire à nos grands parents disaient « un bienfait n’est jamais perdu ».

 

Boostez votre réseau IRL avec les réseaux sociaux !

  1. Avant tout, invitez toutes les personnes que vous avez rencontrées : un petit mot personnalisé (possibilité d’automatiser le corps du message pour n’ajouter manuellement que le spécifique). Le petit truc : faites-le au fil de l’eau pour chaque nouvelle connaissance. Plutôt sur LinkedIn…
  2. Ensuite Remplacez l’échange de cartes de visite par une invitation “en live” sur LinkedIn…
  3. Et puis Retrouvez d’anciens clients, collègues, prospects, et prenez des nouvelles en message privé. Nous, on adore cette idée, c’est dans notre ADN on aime savoir ce que deviennent ces personnes avec lesquelles on a fait un bout de chemin;
  4. Pour continuer, positionnez les liens de vos comptes réseaux sociaux dans votre signature mail
  5. Invitez de nouvelles personnes : parce que vous avez des intérêts communs, (faire connaissance entre dirigeants d’un même secteur géographique ou d’activité, vous aimez ses posts…).
  6. Demandez une mise en relation à quelqu’un que vous connaissez … et proposez de le faire
  7. Enfin nteragissez sous un post ou en mode privé avec une personne que vous trouvez pertinente, construisez votre commentaire pour apporter de la valeur ajoutée au débat.

Voilà quelques conseils très simples, qui donneront une puissance incroyable à votre réseau, parce qu’entre deux rencontres « en vrai », vous aurez gardé le contact. On ne dira plus “loin des yeux loin du coeur” comme avant le Digital.

Et bien entendu, si vous voulez en parler avec nous, c’est ici : on applique toujours ce qu’on conseille !

Ou alors rendez-vous sur nos profils :

https://www.linkedin.com/in/catherine-philibert/

https://www.linkedin.com/in/carolinescheidt/

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Les secrets de Caroline pour construire un réseau de zéro

Lorsqu’on arrive dans une ville qu’on ne connait pas, qu’on démarre un nouveau job, qu’on monte son entreprise, il y a une urgence : construire son réseau. C’est un levier puissant de growth hacking, dit en bon français, pour développer très vite son business.

Une recette ?

Caroline, Co-fondatrice Le Clan//Digital est une experte en la matière. Alors, Caro, donne nous ta recette pour construire très vite un réseau solide…

Premièrement, cibler clairement ses attentes et ses objectifs : quels sont les domaines que vous voulez explorer ? Listez les par mots clés. Dans mon cas par exemple, les domaines visés sont formation / numérique (IA, inclusion des femmes) / innovation sur un territoire.

Deuxièmement, faire une veille pour identifier les événements, salons, rencontres qui se déroulent dans votre région, les sélectionner et s’y rendre. Et là, inkedin, eventbrite sont vos meilleurs amis. Et généralement, une fois que vous vous êtes inscrits, on vous réinvite !

Puis, identifier les têtes de réseaux sur Linkedin et les suivre. Par exemple pour moi, ce sont les responsables du numérique et Directeurs. Ils travaillent à l’agence d’innovation, l’agence de développement économique, l’incubateur, l’accélérateur, la métropole, la Région, la Dreets,… Les réseaux dédiés sont d’autant de portes d’entrée : Numeum, User group, la ruche digitale, …

  • Interagir avec eux sur LinkedIn : structurer votre commentaire comme un post, soyez pertinent, posez des questions, soulevez des enjeux, écrivez-leur en MP, donnez-leur de la visibilité sur votre compte, mettez-les en valeur…
  • Se les faire présenter, faire en sorte de les rencontrer sur un événement…

Et, mettre en place une veille automatique par mots-clé sur une territoire donné et proposer une stratégie de contenu sur LinkedIn en lien avec les domaines visés pour se faire identifier.

Surtout, Bouger, rencontrer, échanger, inviter, interagir, créer des opportunités tant en IRL qu’en virtuel : vous l’avez compris, le mouvement appelle le mouvement.

Enfin, s’engager, donner de son temps, partager ses valeurs. Les organisateurs d’événements ont besoin d’aide. Parfois speaker pour des tables rondes, parfois animateurs lors d’ateliers, ce sont des opportunités de s’engager et accroître encore son réseau.

A vous de jouer !

Vous voulez doper le réseau de vos équipes ? Faites les participer à un de nos Workshops, ou posez-nous vos questions. Votre premier pas, c’est ici ! Nous contacter…

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PETITE HISTOIRE D’UNE DIGITALISATION RATEE

 

« Pas moyen de les faire bouger ! Mais on n’arrivera jamais à changer dans cette boite !  La Transformation Digitale, ce n’est pas pour demain ! »

Des paroles qu’on entend régulièrement en entreprise. Alors, pour rendre tout cela plus vivant, on vous raconte aujourd’hui l’histoire de Ben et de ses démêlés avec un certain logiciel de gestion de projet… Il y a certainement des enseignements à en tirer…

 

 

Top Départ… destination Digitalisation de la conduite de projet.

Un jour, en réunion hebdomadaire, le Big Boss annonce  : « HelloWorld (le but n’est pas d’égratigner un éditeur de logiciel, donc son nom a été changé) est maintenant opérationnel, il faut maintenant l’utiliser, si vous avez des questions, adressez-vous à Charles-Edouard, notre DSI. HelloWorld ? Ben n’en avait jamais entendu parler avant. Qu’importe, c’est le nouveau logiciel de gestion de projet…

Charles-Edouard confirme, envoie un mail à chacun des collaborateurs de l’entreprise, ils doivent créer leur compte utilisateur, et adopter ledit HelloWorld à partir de la semaine suivante. Ben et ses collègues s’exécutent.

 

Et ça se corse

Création de compte : check.

Mais le meilleur reste à venir. Il faut créer les projets sur lesquels travaillent Ben et son équipe, saisir les temps passés, estimer son degré d’avancement, le nombre d’heures résiduel pour achever le tout. Et là… Aïe !!!

Dans cette ESN, Ben est le manager de l’équipe Marketing, il s’agit d’élaborer des stratégies pour les clients, de les leur proposer, de les amender si nécessaire, de constituer les plan d’action, de piloter des prestataires… Pas évident de déterminer si le projet est-il avancé à 45% ou à 47 % ? Reste-t-il 3,2 ou 4,1 jours avant de le finaliser ? Prendre une marge de sécurité ? Attention, pas d’intercontrat ! Au secours Charles-Edouard ! Mais il ne peut pas vraiment aider l’équipe Marketing, il ne connait pas ses différents métiers, ne les comprend pas. « Ecoute, tu fais comme tu peux, mais tu utilises HelloWorld, c’est obligatoire ». Et pendant ce temps, il faut gérer les clients, les avant-ventes, les campagnes, la routine quoi !

 

« Comme on était bien sans HelloWorld !

Après de multiples tentatives, des heures de questionnements avec son équipe, du temps passé à des tâches qui s’apparentent à « faire rentrer des carrés dans des cercles », Ben décide que dorénavant, ce sera sans ! Après tout, les bons vieux tableaux GANTT c’était bien suffisant…. »

Et bien sûr, l’équipe Marketing se fait rappeler à l’ordre. « Comment ? vous attendez quoi pour saisir vos projets dans HelloWorld ? ça fait 3 semaines maintenant… Vous pénalisez toute l’entreprise ! » Ce qui met tout ce petite monde de très mauvaise humeur… et qui décide de saisir « à la louche »… mais très grosse la louche. A tel point qu’on peut se demander si les données sont toujours exploitables…

Et pour les projets Marketing, on continue avec notre GANTT.

 

Mais si, Ben, ça aurait pu marcher !

Dommage, car il aurait suffi d’un peu d’organisation et peut être d’un petit quelque chose d’autre de la part du top management pour que les choses se passent bien… D’ailleurs, nous avons posé la question à Ben, pour tirer les enseignements de cette petite histoire, tout en lui laissant prendre un peu de recul (il était très très vénère!)

  1.  » On a  été mis devant le fait accompli « coucou, il y a un nouvel ERP, il faut s’en servir ». Jamais entendu parler avant. Préparation ? Zéro. Information ? Zéro. Personne pour expliquer pourquoi ce nouveau logiciel, ni d’ailleurs pour quoi … Quels bénéfices pour l’entreprise, pour les collaborateurs ? Parce qu’on aurait sûrement compris ! Du temps gagné ? on aurait été preneurs, on aurait même été enthousiastes…
  2. Aucune formation, prise en main, « tu crées ton compte, méthode Aquarium : soit tu nages, soit tu nages. Donc, nous avons tous perdu du temps, et ce temps perdu X l’effectif de l’entreprise hors DSI X le Taux horaire de chacun, eût largement payé une petite prise en main de 2 h… Par l’éditeur du logiciel, ou par des collègues un peu plus ‘Geek’ qui auraient joué les coachs ?
  3. On ne nous a même pas consultés ! On aurait pu nous expliquer le projet, nous demander nos attentes…  Nous, notre équipe, on s’est vraiment sentis quantité négligeable, pas pris en compte, pas respectés ! Pas envie de faire d’effort d’adaptation dans ces conditions ! »

Et pour terminer notre petite histoire, HelloWorld a été abandonné au bout de 6 semaines… sans annonce auprès des collaborateurs, ce qui bien entendu, a bien fâché les Early Adopters lorsqu’ils l’ont découvert ! L’histoire de Ben, vous vous en doutez bien, n’est pas isolée, ce n’est pas une simple histoire de « râleurs », frondeurs…  Un peu plus de préparation, d’écoute, de pédagogie, sans oublier le mérite des techniciens, aurait sans doute mis de l’huile dans les rouages.

 

Crédit photo : Daniel HERRON, Unsplash

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Le Clan//Digital : un an SEULEMENT

Un an d’accompagnement et de formations en matière de Digital, auprès des acteurs les plus divers… Un an déjà, un an seulement !  Que les choses soient claires : « un an SEULEMENT » ne veut pas dire que nous nous sommes ennuyées !  Au contraire, nous avons du mal à réaliser que nous avons vécu autant d’événements, de rencontres, de connaissances nouvelles, de partages, de travail en seulement… 12 mois. Un an jour pour jour que Le Clan//Digital existe (juridiquement parlant).

Nous ne pouvions pas ne pas livrer, en vrac  les images et les émotions qui se bousculent dans nos têtes d’entrepreneurs (nous ne sommes pas fans de la féminisation de ce mot… désolées !)

Tout commence par 2 étonnements, lorsque nous avons fait part à notre réseau, de la naissance de notre jeune entreprise : Le Clan//Digital. Puis, les Montagnes Russes de l’entrepreneuriat, et enfin pêle-mêle : nos congénères, les gens, les femmes, les générations Y et Z…

Etonnement n°1 : « Bon courage ! »

« Vous avez monté votre boite ? Alors là bon courage !  »

Les mines compatissantes et le « Bon courage » avaient fini par nous agacer au point de nous inspirer un article de blog. L’entrepreneuriat, une idée qui a encore un long chemin à parcourir en France ! Ce n’est pas le bagne, c’est juste comme sauter dans le vide et se fabriquer son parachute en cours de route.

Etonnement n°2 : le refrain : « Et vous êtes basées où ? »

Cette question, environ 80 % des personnes rencontrées nous l’ont posée dès les premières minutes. Nous devons l’avouer, à l’ère du Digital, nous avons été très étonnées d’une telle importance accordée à notre implantation. Avoir un bureau, dans un immeuble de bureaux – et non pas bricoler dans son garage, bien que cela ait dans le passé donné lieu à de grandes destinées – semble une absolue nécessité pour être admis au rang de professionnels. C’est un constat, nous sommes formatés ainsi !

Les UP and DOWN

L’entrepreneuriat, c’est le Grand Huit. Nous savions qu’il y aurait des hauts et des bas, parfois sans transition… Les premiers clients sont venus très vite, dès le premier mois à vrai dire.  Mais après une période très fructueuse, nous avons vécu quelques semaines (qui nous ont paru très longues) de « trou d’air » : plus de nouveaux clients, des décisions qui  traînent chez nos prospects, des factures qui mettent du temps à être réglées. Nous serions-nous trompées ? Et puis soudain, tout est reparti !

Les gens : Takers et Givers

Vaste sujet : nos congénères, voici un petit florilège :

  • Ceux qui disent « écoute, il faut qu’on travaille ensemble », mais qu’il faut décoder par « tu n’as pas un client pour moi par hasard » ? Vous n’avez rien dans votre escarcelle ? ils disparaissent…
  • Ceux qui annoncent : « j’ai un client chez qui je vais vous faire rentrer », et puis, plus rien, ceux qui promettent des leads, et puis… le néant, et même ceux ou qui vont encore plus loin : « réserve-moi 15 jours d’intervention à partir de la semaine prochaine, considère que c’est fait !  » Et là non plus, vous ne voyez rien venir…
  • Ceux qui, en n’importe quelle occasion, vous passent à la question : « alors, le business, vous ne ramez pas trop ? » ou « YYYY, c’est une superbe entreprise, vous étiez bien en relation avec eux, tu connais bien le DSI ? Vous avez fait quoi chez eux ? Et vous êtes rentrés comment ? » ou encore plus directement « vous vous en sortez avec votre entreprise ? »
  • Et puis, il y a des jaloux, ceux qui estiment que votre entreprise quoique jeune est trop visible, qui sont agacés par la confiance et la sympathie que vous suscitez (comme si cela tombait du ciel) et qui cherchent à vous nuire (si, si, promis, cela nous est arrivé…)

Attendez, ne nous taxez pas de cynisme ou de pessimisme, parce qu’il y a aussi :

  • Ceux qui ne disent rien, mais qui, un jour, vous appellent « écoute, j’ai décroché une mission chez ZZZ, et j’aurais besoin d’une des formations qui figurent sur votre site, on peut en parler ensemble ? » ou alors : « je voudrais te parler d’un problème auquel nous sommes confrontés dans ma boite, tu peux peut-être nous aider » ou encore : « j’ai donné vos coordonnées à WWW, il va t’appeler de ma part pour un accompagnement » ou alors, « nous répondons à un appel d’offres, cela vous dirait de faire équipe avec nous ? »
  • Ceux annoncent la couleur « écoute, on organise une manifestation le mois prochain, et on se demandait si vous pouviez venir nous donner un coup de main, bon, c’est bénévole… », ce qui bien évidemment, n’est pas rédhibitoire.

Et puis, de l’autre côté du miroir, il y a tout ce que nous avons donné : les mises en relation, les missions, les accompagnements, les heures où, de manière informelle  nous avons « coaché », encouragé, remonté le moral, aidé à voir les choses sous un angle différent…

#MoreWomenInTech

Nous avons aussi découvert que nous étions perçues comme 2 femmes, avant même notre image d’entrepreneurs (décidément, « entrepreneuses » on n’aime vraiment pas…). A aucun moment nous ne nous étions posé la question : « en tant que femmes, allons-nous être crédibles ? ».  Mais nos différents interlocuteurs ont forcément fait entrer le thème de la mixité dans notre vie professionnelle : « Waouh, 2 femmes qui montent une entreprise, et dans le numérique en plus ! » ou « Super, que du GirlPower » … Mettre en avant une équipe 200% féminine, nous n’y avions pas pensé au départ.

Mais il y a ces chiffres : 15% seulement des start-uppers sont des femmes, les femmes lèvent 2 fois moins de fonds que les hommes, elles ne constituent que 28 % des effectifs dans les métiers du numérique, c’est-à-dire ceux qui ont le vent en poupe.

Alors oui, du coup nous nous sentons militantes ! Et nous pensons que c’est d’abord aux hommes de promouvoir la mixité !

 

Générations Y et Z

Nés après 1990, premiers « Millenials », on vous adore ! Toutes les deux, nous enseignons dans des établissements supérieurs. Nous adorons confronter leur vision et la nôtre, la théorie des livres et les situations « IRL (In Real Life) ». Interagir avec nous sur de vrais sujets, nos étudiants, nos auditeurs adorent ! Leurs réactions nous surprennent parfois, leur créativité et la liberté de leur esprit nous émerveillent toujours.

Alors, cette année, nous rempilons toutes les deux !

 

En résumé, voici le « kit de survie » que nous nous sommes fabriqué, et que nous avons envie de partager.

  • Dans la vie il y a les Givers et les Takers / les seigneurs et les saigneurs, mieux vaut savoir cerner très vite ses interlocuteurs !

  • « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

  • Vous ne le sentez pas ? N’y allez pas : Suivez votre intuition !

  • Gardez vos valeurs cardinales, mais soyez caméléon ! N’hésitez pas à faire évoluer votre offre ou votre positionnement. Ne restez pas statique dans un monde qui bouge aussi vite. Et pour les Marketeux, la Vache à lait d’aujourd’hui peut très vite devenir dilemne, voire, poids mort…

  • Demandez-vous toujours ce que vous pouvez apporter aux autres… C’est la clé de tout ! Proposez votre aide, c’est la meilleure manière de nouer une relation !

  • Ne tenez pas de « comptabilité relationnelle » (= j’ai donné un coup de pouce à  X, il doit me doit la pareille avant l’année prochaine ». Quand on donne, on reçoit toujours en retour, pas forcément d’où on pense, cela n’a pas grande importance.

  • « La confiance se gagne au goutte à goutte, elle se perd au litre »

  • Soyons toujours en position de destinataires et non pas d’émetteurs, demandons-nous toujours ce que l’autre perçoit, ressent, ce qu’il ne nous dit pas ! La relation humaine est ce qui fait la richesse de notre métier. Cultivons l’harmonie dans notre vie professionnelle.

  • Une période de turbulences ? Lâchez prise, les choses rentrent dans l’ordre… du moins dans un ordre qui est rarement tel que vous l’attendiez, ne paniquez pas, mais ne renoncez pas ! Relativisez : à l’échelle d’une vie, est-ce si grave ?

  • Et pour terminer sur une note optimiste, « mieux vaut faire envie que pitié »… Plaignons les jaloux et passons à autre chose ! Dans la même veine, relativisons la critique : elle provient souvent de ceux qui font moins que vous, rarement de ceux qui font plus…

Nous avons adoré cette première année. Mais surtout, ne nous souhaitez pas « bon courage » pour affronter la suivante ! Nous accueillerons ce qu’elle nous réserve !

Caroline et Catherine

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Catherine PhilibertLe Clan//Digital : un an SEULEMENT
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Innovation et numérique

Aujourd’hui, de nombreuses aides sont fléchées sur l’innovation. Que vous soyez Chef d’entreprise, Startuper, des aides et des accompagnements sont certainement possibles pour développer votre innovation. Nous nous intéresserons, dans cet article, aux projets d’innovation numériques.

Quelles sont les aides à l’innovation?

Les aides peuvent être européennes, nationales, régionales ou métropolitaines.  Elles apparaissent le plus souvent sous forme de subventions, d’avance remboursable ou de tremplin. En plus, elles prennent la forme de dossiers de  :

  • demandes classiques
  • appels à manifestations d’intérêt
  • appels à projets
  • trophées, challenges.

Identifier les dispositifs est une chose :  il faut ensuite vérifier votre éligibilité. Les critères sont multiples. En effet, la maturité et la situation de l’entreprise sont importantes : ante-création ? accélération ? primo-innovant ? hauteur des fonds propres ? potentiel marché ? Equipe ?

Des structures sont là, pour vous accompagner dans ces démarches. Parmi elles, les agences d’innovation et de développement économique, les pôles de compétitivité,… Les collectivités territoriales ou consulaires sauront également vous accompagner ou vous orienter au mieux dans votre écosystème. Attention, le rôle des organismes et leurs missions peuvent varier d’une région à l’autre.

L’innovation c’est quoi ?

Bien que les critères d’éligibilité soient différents selon les dispositifs, le caractère innovant reste un élément essentiel. Selon le manuel d’Oslo, la définition générale est : « Une innovation est la mise en œuvre d’un produit (bien ou service) ou d’un procédé (de production) nouveau ou sensiblement amélioré, d’une nouvelle méthode de commercialisation ou d’une nouvelle méthode organisationnelle dans les pratiques d’une entreprise, l’organisation du lieu de travail ou les relations extérieures ». La définition est bien entendu plus détaillée. BPI France a édité en 2015 un guide illustré. Il est tout à fait pertinent pour comprendre et évaluer les innovations organisées en 6 typologies :

  1. Innovation marketing et commerciale
  2. Innovation produit service et usage
  3. Innovation technologique
  4. Innovation de procédé et d’organisation
  5. Innovation de modèle d’affaire
  6. Innovation sociale

Voici une illustration pour mieux comprendre les typologies d’innovations et leurs applications.

L’innovation dans le numérique ?

Quel que soit le projet, il s’agit avant tout d’une solution qui trouvera son marché, ses utilisateurs. Pour avoir accompagné de nombreux projets innovants, l’innovation technologique est loin d’être le type d’innovation la plus courante. Par exemple, des entreprises travaillent avec des laboratoires de recherches sur des algorithmes particulièrement évolués. Elles sont en capacité de les déployer aux travers de solutions logicielles sur le marché. D’autres, élaborent des solutions techniques innovantes autour de nouveaux capteurs. Mais ce n’est pas la majorité des cas !

Aujourd’hui, l’innovation dans le numérique s’illustre souvent par de nouveaux usages. Ainsi, on utilise alors les technologies existantes pour en faire une application nouvelle. Le domaine d’application est nouveau, la vie de professionnels ou des usages sont simplifiés et l’usage est immédiat. Que ce soit en matière de médecine, de bien-être, de finance ou encore d’éducation : l’innovation d’usage devient monnaie courante !

Dans le numérique, le modèle économique a beaucoup évolué ces dernières années et ce n’est pas fini ! Ces nouveaux modèles sont considérés comme une innovation de modèle d’affaires. Les modèles de l’abonnement, la génération de revenus autour des données par exemple ont été des innovations. Aujourd’hui, ces modèles sont adoptés dans notre quotidien, mais d’autres innovations sont à venir. C’est bien la preuve qu’elles ont trouvé leur marché !

Pour aller plus loin :

Le guide complet de la BPI est à télécharger en ligne.

Pour vous donner une idée des appels à projets existants https://les-aides.fr/projets/

Pour le reste, consultez les sites de vos territoires : régions et métropoles !

Pour ces informations, vous pouvez nous contacter sur https://www.leclandigital.com/nous-contacter/

 

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Caroline ScheidtInnovation et numérique
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Créateurs d’entreprise : quel sera votre Système d’Information ?

Le grand jour est enfin arrivé, vous êtes immatriculé et vous allez démarrer votre activité. Sans être expert du numérique, vous n’y dérogerez pas, vous allez devoir vous équiper en matériel, logiciels et autres outils numériques… Est-ce réellement un casse tête ?

Vous avez entamé une reconversion professionnelle et après de longues années en entreprise, vous avez décidé de vous lancer. Que vous soyez artisans, commerçants, coachs, consultants en marketing formateurs, porteurs de projet, fabricants,… Vous êtes prêt à vendre vos produits ou vos services.Vous pensiez pouvoir vous en passer ? Et pourtant… Pour faire connaître votre activité, vous avez certainement investi dans un nom de domaine : pour créer un site internet, vous référencer sur google entreprise ou juste avoir des adresses mails professionnelles. On évite les adresses gmail, hotmail, ce n’est pas très pro !

Vous avez acquis un PC ou un mac, mais il vous faut des logiciels. Tableur, traitement de texte, logiciel de facturation, CRM pour votre gestion client ou ERP votre progiciel intégré, des espaces de stockage ou autres outils collaboratifs : la liste est longue ! Il en existe adaptés à votre métier. Mais allez-vous acheter les licences ou choisir le mode Saas ? De nombreux éditeurs, vous proposeront aujourd’hui des solutions sous forme d’abonnement. L’avantage est immédiat, les coûts mensuels restent accessibles et vous évitent des investissements lourds. Voici quelques avantages non négligeables :

Des mises à jour régulières

L’éditeur fait régulièrement évoluer ses solutions pour des raisons de sécurité, ou pour répondre à la demande. Attention toutefois, certains en font leur modèle économique, ils peuvent proposer des évolutions qui engendrent des coûts supplémentaires. Mais si vous n’avez pas engagé de développement spécifique, vous devriez bénéficier de la plupart des évolutions intégrées dans le coût de votre abonnement.

Des sauvegardes en temps réel

Vos informations sont alors stockées dans le cloud, c’est-à-dire dans des data centers loin de vos locaux. Ces solutions sont, en général, accessibles via un navigateur web. Vos données et outils sont désormais accessibles de n’importe quel device (smartphone, tablette, PC,…) car vos données sont stockées en ligne. Est-ce raisonnable ? N’y a-t-il pas de risque ? Il y a les promoteurs et les détracteurs, dans tous les cas, il est important de lire les conditions et de s’intéresser au lieu où seront hébergées vos données. Sont-elles dans un data center en France ou ailleurs ? Certains grands éditeurs proposeront, en parallèle des solutions installées sur votre PC : elles fonctionnent alors en mode déconnecté et proposent une synchronisation immédiate dès que vous êtes connecté.

Une assistance efficace

Les grands éditeurs proposent bon nombre du tutoriels écrits ou en vidéo. Des forums permettent également de trouver toute l’information nécessaire en 1 seul clic. Les petits éditeurs offrent bien-sûr ce type d’informations de manières plus confidentielle. Leur atout sera une proximité plus grande, car on se connaît. Cela se présentera souvent sous la forme d’une assistante « à l’ancienne »  avec accueil téléphonique et réponse à vos messages dans l’heure.

Des solutions qui répondent aux contraintes règlementaires

En tant que Chef d’entreprise, vous découvrirez que les contraintes règlementaires font légion. Votre CRM en ligne vous proposera d’être conforme à la RGPD et de centraliser vos données. Votre ERP vous proposera un outil de facturation certifié, etc.

Voilà cela fait quelques mois que vous avez lancé votre activité, vous êtes désormais à la tête d’une entreprise et de votre propre système d’information (anti-virus, office 365, espaces collaboratifs, ERP,…) ! Ce système d’information permet à vos collaborateurs de travailler ensemble, de partager les informations en temps réel et de faciliter l’intégration des nouveaux collaborateurs. Vous pouvez travailler à distance et bénéficier des évolutions techniques et de sécurité.

Les outils en mode Saas évoqués ici sont loin d’être exhaustifs mais ils sont censés refléter les usages actuels autour du cloud computing.

SaaS : Software as a Service

CRM : Customer Relationship Management

ERP : Enterprise Resource Planning

RGPD : Règlement général sur la protection des données

Pour aller plus loin :

https://www.lesechos.fr/thema/030344851698-les-entreprises-consomment-plus-de-logiciel-a-la-demande-2089253.php

https://www.captaincontrat.com/articles-droit-commercial/differences-contrats-licence-service-contrat-saas

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Le paradoxe français en matière de formation en informatique

A l’heure où les ressources en informatique font cruellement défaut, les traditions françaises en termes d’éducation restent un véritable obstacle. Et, dans les 4 années à venir, la tendance sera encore plus marquée avec la pénurie d’informaticiens déjà annoncée.

Parce que les métiers du numériques sont vastes, que celui d’informaticien l’est tout autant avec plus d’une centaine de métiers référencés, nous nous intéresserons, pour cet article, aux développeurs. Ces informaticiens développent des logiciels, des sites web ou encore des applications mobiles. Ce métier entend de maîtriser différentes compétences techniques : des langages (open source ou éditeurs, …), connaître des frameworks, maîtriser un tant soit peu les bases de données et bien d’autres encore ! Le métier d’informaticien, veut également dire adaptation constante, appréhension des nouvelles technologies, modélisation de concept,…Ces métiers ont toujours un bel avenir, même si les compétences attendues à l’avenir s’orientent vers le big data et l’intelligence artificielle.

 

Mais qu’attend-on aujourd’hui d’un informaticien ?

  •  D’être diplômé eh, oui !

Malgré le discours porté par de grands chefs d’entreprise, en France, on attend encore et avant tout d’un informaticien, d’avoir un Bac +5 ! C’est fort dommage, mais le Bac+5 est devenu une norme, il convient de s’y contraindre. Depuis 10 ans le nombre de diplômés bac+5 a augmenté de manière très significative. Notre culture française préfère-t-elle le savoir à la compétence ? Le diplôme à la préparation métier ? Du côté des jeunes, le Bac+5 est un passeport pour trouver un emploi et briguer un meilleur salaire. Du côté des entreprises, c’est un gage d’efficacité. Pour peu que la formation ait été faite en alternance, les jeunes diplômés souvent recrutés par leur maître d’apprentissage sont immédiatement opérationnels. Le graal dans notre tradition française reste le fameux titre d’Ingénieur, un atout indéniable pour le jeune diplômé qui cherche un travail en France.

  • D’avoir d’autres compétences, évidemment !

On attend d’un développeur qu’il « pisse du code » peut-être ! mais pas que… N’oublions pas les soft skills ! Au-delà des compétences techniques, les recruteurs attendent de ces informaticiens des compétences humaines, managériales, en gestion de projet, et surtout des capacités de travail en équipe, on veut qu’il soient agiles ! Le geek qui ne lève plus les yeux de son écran tout au long de sa journée, n’est pas forcément le profil le plus recherché. La maîtrise de l’anglais reste évidemment un incontournable en la matière. L’autonomie est également un des piliers fondamentaux. Notre développeur doit être en capacité de s’approprier les évolutions des technologies ou apprendre de nouveaux langages par lui-même.

 

L’orientation des jeunes et inclusion

Face à la croissance démographique, à l’évolution des usages et à la fracture numérique, l’orientation des jeunes est-elle adaptée ? La formation au lycée ouvre-t-elle réellement les lycéens aux opportunités de carrières notamment dans le numérique ? J’ai clairement mon idée sur la question, mais je laisserai, volontairement ces questions en suspens.

Autre question : Il n’y a pas assez de jeunes dans ces filières encore moins de jeunes femmes ? Tradition française ? Culture ? Education ? Manque d’anticipation ?

 

Heureusement, différentes actions sont portées par les acteurs nationaux tels Syntec, intervention dans les écoles (collèges et lycées), les femmes du numériques pour sensibiliser les femmes à ces métiers. Dans la Capitale et région également, des acteurs locaux proposent des ateliers de robotique aux jeunes, organisent des hackathons, des écoles privées ou des universités proposent également des actions,… pour favoriser l’ émergence de vocations.

La dynamique est engagée mais encore loin d’être suffisante à nous de l’intensifier pour préparer au mieux notre avenir et celui de nos jeunes.

 

Pour aller plus loin :

https://syntec-numerique.fr/ 

https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Francis-Jouanjean-Enseignement-superieur-arretons-la-course-au-Bac+5_3744464.html 

https://www.latribune.fr/supplement/recrutement-dans-l-informatique-et-le-numerique-le-desequilibre-en-l-offre-et-la-demande-va-t-il-perdurer-795382.html 

 

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Caroline ScheidtLe paradoxe français en matière de formation en informatique
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Les bonnes résolutions digitales de votre année 2019

Pour démarrer cette nouvelle année avec une petite référence de « Geek », voici quelques pistes digitales inspirées par Maître Yoda. Ces quelques conseils sont fort sages ; alors si vous ne les avez pas encore suivi, chers Jedi du digital, il est temps de consolider votre digitalisation et de dépasser les derniers obstacles. Et comme le disait très justement Yoda « Difficile à voir. Toujours en mouvement est l’avenir » : il est nécessaire de mettre toutes les chances de votre côté !

Le client au centre de ta démarche, tu mettras

Nous en avons déjà parlé dans notre blog, mais difficile de ne pas afficher ce point en tête de nos résolutions pour 2019. Améliorer l’expérience client et proposer un produit sur mesure, en cohérence avec ses propres valeurs, voilà les défis quotidiens de l’entrepreneur !

L’expérience client est l’ensemble des interactions entre un client et une marque, une entreprise et ses produits/services. Le digital permet aujourd’hui de proposer des solutions nouvelles pour accompagner le client dans son parcours. Parmi la multitude de solutions offertes par le digital, nous en avons sélectionnées deux :

  • Le traitement des données collectées, les analytics, … vous permettront d’observer et comprendre les comportements d’achat.
  • Le chatbot, l’agent virtuel conversationnel révolutionne la relation client. Ce robot propose d’assister le visiteur de l’achat, au service après-vente avec des réponses personnalisées, progrès réalisés grâce à l’intelligence artificielle.

Attention, pour une véritable efficacité la culture « customer centric » doit être partagée tant en externe qu’au sein de votre entreprise.

Le processus de la commercialisation à la facturation, tu optimiseras

L’automatisation des processus métiers est au cœur des stratégies des entreprises. C’est pourquoi, la digitalisation concerne souvent la gestion de la relation clients et le processus d’acquisition de nouveaux clients. De la commercialisation, à la fabrication jusqu’à la facturation, les services sont désilotées pour une collaboration plus transversale, les outils digitaux (CRM, ERP, GED, plateformes collaboratives, …) deviennent interopérables, du temps est gagné. Les données collectées et partagées au sein de l’entreprise, leur bonne exploitation et l’organisation ainsi rationalisée permettront de développer votre chiffre d’affaires.

Ton site en https, tu sécuriseras

Vous pensez que c’est un détail ? Pourtant, préconisé depuis 2017 par Google et WordPress, bon nombre de sites vitrines ou même de site de e-commerce n’ont pas encore franchi le pas ! Même si le référencement n’en pâtit pas directement, l’affichage « non sécurisé » très visible de votre navigateur, dissuadera assurément les internautes. Outre les conséquences sur le trafic de votre site, l’enjeu concerne la sécurité. En effet, les intrusions, le piratage, le détournement et le vol de vos données font légion. Le protocole SSL permettra donc de protéger les données de votre entreprise et celles collectées via votre site.

Sur les réseaux sociaux, tu communiqueras

Les réseaux sociaux appuient votre stratégie business notamment si vous vous inscrivez dans une démarche « Customer Centric » . Ils vous permettent de véhiculer vos valeurs et communiquer directement avec vos clients, prospects ou prescripteurs. Aujourd’hui, la marque employeur est un enjeu, et les réseaux sociaux seront un support incontournable pour attirer des nouveaux talents pour digitaliser votre entreprise et assurer sa pérennité.

Vous pourrez suivre les tendances, observer vos concurrents voir interagir avec eux sur des #hashtag ou fils de discussions. De plus en plus de marques interagissent avec leurs clients via les réseaux sociaux.

Les obligations légales en opportunités, tu transformeras

Les obligations légales peuvent paraître contraignantes pour un Chef d’entreprise, elles nécessitent des investissements en temps et en argent. Mais ces contraintes peuvent être considérées comme une vraie opportunité pour entamer sa transformation digitale. La mise à jour de vos données en relation avec la RGPD sera l’occasion de communiquer avec vos clients et prospects pour obtenir un accord, de nettoyer vos bases de données et d’optimiser ainsi vos actions commerciales. Un client sera d’autant plus rassuré, s’il voit des actions dans ce sens.

Vous êtes assujetti à la TVA ? Vous utilisez désormais un logiciel certifié et sécurisé. Fini, les factures sous excel ou pire encore sous word ! Vous avez peut-être découvert à cette occasion des solutions logicielles en ligne sous forme d’abonnement ?

Finalement, ces contraintes ne sont-elles pas de vraies opportunités pour préparer son entreprise à l’avenir ? Une occasion d’entamer sa transformation digitale ?

 

2019 sera une année riche en évolutions digitales : avec une stratégie clairement définie et un plan d’action efficace, votre transformation digitale sera plus aisée. Nous espérons que ces conseils et exemples vous permettent d’y voir plus clair  !

Pour aller plus loin : https://blog.smart-tribune.com/comment-optimiser-experience-client

Pour en savoir plus sur les chatbots : https://www.upmybiz.com/chatbot-agent-conversationnel-service-clients/

 

 

 

 

 

 

 

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Caroline ScheidtLes bonnes résolutions digitales de votre année 2019
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Networker et développer son réseau business – Partie 3

Voici le 3ème et dernier billet autour du Networking.

Cette fois, nous avons choisi de vous faire partager un cas réel : le quotidien de nos actions “réseaux”. Issues toutes deux du domaine du numérique et de l’innovation, nous naviguons dans différents cercles qui nous permettent d’apprendre, de faire des rencontres, d’apporter notre aide, de développer notre business, mais avant tout… de passer de bons moments !

 Bienvenue dans nos réseaux…

Dans notre cas, il s’agit des acteurs (associations, collectivités, syndicats, entreprises du numérique,…) qui organisent et/ou participent aux événements sur les thématiques du numérique, de l’innovation et de l’entrepreneuriat à Strasbourg et alentours. Au-delà des structures, il y a bien-sûr des personnes impliquées pour faire vivre ces écosystèmes. Beaucoup d’entre eux sont devenus des amis.

L’année est rythmée par différents événements dont certains sont récurrents. La plupart des grandes villes de France offrent le pendant de ces quelques rendez-vous.

En début d’année, les cérémonies des vœux sont des belles occasions de réseauter dans un climat festif, avec pour nous : les vœux du club de la presse Europe, les vœux de l’Eurométropole et bien sûr de la Région Grand-Est. Le Syntec Numérique organise régulièrement des événements dédiés à ses adhérents ; ils permettent de connaître et de se tenir au fait des tendances dans le numérique.

Les premiers jeudis du mois ont maintenant leur rituel : les Apéros Entrepreneurs : une jeune équipe de l’association Entrepreneurs Alsace fait vivre ce réseau. Nous nous y rendons assez régulièrement. Des rencontres et des lieux différents sont proposés à chaque fois. Après le succès de la formule à Strasbourg, Mulhouse et Haguenau ont emboîté le pas.

 Et dans l’innovation ?

En fin d’année, l’agence Régionale d’innovation Grand-Est organise les Trophées de l’Innovation du Grand Est simultanément sur 3 lieux : Nancy, Strasbourg et Reims. Cette soirée très appréciée (et attendue) permet de découvrir les innovations du territoire et bien évidemment de rencontrer du monde.

L’incubateur SEMIA a également ses moments forts, notamment la Fête de l’Eté et le concours de l’étudiant entrepreneur innovant. Ses équipes assurent une présence aux événements liés à l’entrepreneuriat.

Innovation, créativité sont les fils directeurs de différents événements, durant l’année. Par exemple, la BPI organise au mois de septembre le BIG, BPI Inno Génération à Paris. Cette année par exemple, des voitures TGV ont été affrétées au départ de Strasbourg pour réunir, le temps du voyage, tous les entrepreneurs et acteurs de l’innovation. Ces quelques 110 minutes ont été tout bonnement formidables en termes de rencontres et de networking avec une ambiance tout à fait propice aux échanges.

Nous mesurons notre chance de bénéficier du dynamisme de la Région Grand-Est, à l’origine du salon Industrie du futur Be 4.0. Une belle occasion de découvrir les industries, les évolutions technologiques, les acteurs de l’écosystème innovation réunis pendant 2 jours dans un même lieu.

Les Hackathons

Des associations très dynamiques du type Alsace Digitale et son équipe organisent régulièrement des événements les Hacking Industrie Camp, les StartupWeekend. N’oublions pas le Hacking Health camp pour ne citer que Strasbourg ! D’autres villes de notre région et partout dans le monde portent également ce type d’événements.

Le principe ? Brainstormer, tester, créer, inventer, échanger sur des projets, les challenger face à un public et un jury durant un week-end. Chaque fois nous faisons le même constat : c’est à la fois épuisant et énergisant et inspirant. Vous y rencontrez des personnes passionnées dans un environnement convivial, et vivez la créativité… grandeur nature !

Cette année, nous avons été coachs et partenaires au StartUp Weekend et nous en sommes très fières. Notre mission : écouter les porteurs de projets, donner des conseils, les challenger, partager des moments sérieux et d’autres plus décalés. Enfin, après les pitchs et les délibérations du Jury nous avons pu remettre un prix. Il est important de donner, d’aider, de s’impliquer pour les autres. C’est là la base même du réseau !

L’enseignement

Bizarre, vous me direz de citer l’enseignement comme action de réseautage ?! Pourtant, nous avons fait le choix d’enseigner, à l’Université de Strasbourg, dans des écoles d’informatique et autres écoles de commerce. Nos étudiants ont entre 20 et 50 ans. Cela nous permet de formaliser et partager notre expérience, d’apprendre de nos étudiants mais toujours de développer un nouveau réseau. Qu’ils soient en formation initiale ou en reconversion professionnelle, ces rencontres sont très qualitatives.

Que dire pour conclure ?

Que le réseau appelle le réseau, le mouvement crée les opportunités ! Sortez de votre coquille, ouvrez grand vos yeux et vos oreilles ! N’écoutez pas vos préjugés : les plus belles opportunités naissent parfois d’un rendez-vous qui semblait peu intéressant, ou alors, au moment où l’on quitte la salle… comme le « petit détail de l’inspecteur Columbo » qui va donner un tour nouveau à son enquête.

« C’est du temps direz-vous » ? Oui, mais on vous le promet, il est bien investi !

Les références cités :

http://www.concours-semia.com/

https://www.grandenov.fr/trophees-de-linnovation-grand-e-nov-2018/

http://hackinghealth.camp/

https://www.strasbourg-startups.com/

http://www.industriesdufutur.eu/

http://www.hackingindustry.camp/

http://entrepreneurs.alsace/

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Caroline ScheidtNetworker et développer son réseau business – Partie 3
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Transformation Digitale : tuons quelques mythes

« Les Digital Masters[1] sont en moyenne 26% plus rentables que leurs pairs. Le chiffre d’affaires généré à partir de leurs actifs physiques est de 9% supérieur. » (étude Cap Gemini / MIT)

Et pourtant…

Prononcez l’expression « Transformation Digitale » et observez le visage de votre interlocuteur… Il se pourrait bien que les yeux s’écarquillent « encore un truc fumeux à la mode et totalement inutile » ou même : « encore ? mais on ne parle que de ça »…

Si le terme suscite ce type de réactions, c’est qu’il y a certainement quelques mythes à tuer.

 

Ce que n’est pas une entreprise digitalisée

Une entreprise qui a un site internet, ou un site e-commerce.

Avoir un site Internet est quasiment indispensable. Et pourtant, seules 66% des entreprises françaises de 10 à 249 personnes en sont pourvues.

Pour autant, disposer d’un media supplémentaire pour promouvoir ses produits ou son entreprise, ne témoigne pas de la transformation numérique de l’entreprise. Il ne s’agit pas de rajouter ou de perfectionner des outils existants pour gagner en performance : il faut penser différemment son marché, sa relation-client, et bien souvent sa chaine de valeur…

Une entreprise qui vient d’acquérir un(des) nouveau(x) logiciel(s)

La question n’est pas non plus d’intégrer dans l’entreprise un nouveau logiciel / une nouvelle technologie, et de travailler comme avant… juste mieux et plus vite. Par exemple, se doter d’un nouveau CRM sans changer son PAC (Plan d’Action Commerciale), ne relève en rien de la Transformation Digitale. En revanche, le faire pour fournir une meilleure expérience client, un SAV plus réactif et plus fluide, se situent totalement dans cette logique.

Une entreprise partenaire d’une (de) startup(s)

Non, la digitalisation n’est pas contagieuse : nouer un partenariat avec une start up ne rend pas digital… sauf si l’on s’inspire de la culture et du fonctionnement de ces jeunes pousses pour opérer un bouleversement en interne !

Une entreprise présente sur les réseaux sociaux

Valoriser ses produits et son entreprise sur les réseaux sociaux est un moyen de communication incontournable. Mais l’entreprise digitalisée va plus loin. Elle est à l’écoute de ses clients, de ses prospects. Elle scrute ce qui se dit sur sa marque. Les réseaux sociaux sont un moyen d’approfondir sa connaissance du marché, pour non seulement répondre à ses attentes, mais aussi les anticiper. Sans oublier qu’ être présent sur les réseaux sociaux n’est pas un objectif à rechercher (lire notre article à ce sujet) mais un levier à actionner.

Une entreprise digitalisée n’est pas une entreprise qui travaille comme avant avec de nouveaux outils,

si performants et innovants soient-ils.

Mais alors, qu’est-ce qu’une entreprise digitalisée ?

Nous n’en dresserons pas ici une définition exhaustive, mais commençons par dégager quelques spécificités.

 

Une entreprise qui a opéré un changement radical

Dans l’expression « Transformation Digitale » le mot « Transformation » a tout à fait sa place. Il ne s’agit pas d’entreprendre une évolution linéaire et progressive dans une montée en compétence purement technologique, mais bien d’opérer un changement de grande ampleur. Pour cela, il faut impulser une dynamique depuis le top management, écouter ses collaborateurs, les associer activement à la démarche, accueillir de nouvelles compétences, former et motiver. L’alpha et l’oméga de la Transformation Digitale, c’est l’humain ! Conduire des ateliers sur « comment avoir le meilleur SAV sur notre marché » par exemple, est un pas significatif. Ensuite, il peut être suivi par la décision d’intégrer un ChatBot sur son site par exemple. Ce n’est pas le ChatBot qui fait la transformation, mais les personnes qui décident d’y recourir parce qu’ils en ressentent la nécessité…

Une entreprise qui écoute

Sur ce point, les réseaux sociaux, les événements, les enquêtes clients, tout ce qui concourre à une écoute fine du marché est exploitable. Constituer des communautés autour de ses produits ou services, engager un dialogue sur les réseaux sociaux, proposer des contenus informatifs de qualité et conversationnels sont des initiatives qui s’inscrivent dans la Transformation Digitale.

L’écoute du marché sur les réseaux sociaux vaut aussi pour le recrutement de nouveaux collaborateurs, souvent issus d’une jeune génération (Y ou Z). Leurs repères sont différents de ceux de leurs aînés actuellement aux manettes dans les entreprises. Sur l’année 2017, 150 000 recrutements ont été abandonnés faute de candidats (source Pôle Emploi). Certes il existe des problèmes d’inadéquation entre l’offre et la demande sur le marché de l’emploi, mais il est clair que certaines entreprises – surtout parmi les PME -peinent à attirer les candidats.

Une entreprise qui se concentre sur le client

Un client appelle… Est-il vital de savoir s’il revient au Commercial ou au SAV de répondre? Est-il pertinent d’attendre un arbitrage sur la question et de laisser le client en attente ? Un client doit-il  exposer plusieurs fois l’objet de son appel ?  La technologie permet parfaitement de résoudre le problème. En revanche, il faut que la volonté existe dans l’entreprise, de « soigner » son client.

 « Il n’y a qu’un patron : le client. Et il peut licencier tout le personnel, depuis le directeur jusqu’à l’employé,

tout simplement en allant dépenser son argent ailleurs. » Sam Walton, fondateur de Walmart

En conclusion

La Transformation Digitale ne tient pas à la technologie, mais à la manière dont on l’utilise. Intégrer de nouveaux outils pour travailler comme avant ne s’y apparente en rien. Le vrai processus est en réalité inverse.  On se transforme d’abord, on intègre des outils digitaux après. Une stratégie digitale est en réalité une stratégie Human Centric, dans un monde digital.

 

[1] les entreprises ayant réussi leur transformation digitale

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Catherine PhilibertTransformation Digitale : tuons quelques mythes