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Quand ce sont les soft skills qui font la différence

 

Les soft skills sont l’un des moteurs de la transformation des entreprises… et le Digital leur confère une importance inédite. Les soft skills nous emmènent très loin, et ce n’est pas Thomas Pesquet qui nous dira le contraire ! Cette personnalité fascinante fait rêver les enfants et force l’admiration de tous. Malgré son parcours académique exemplaire pourtant, il n’hésite pas à dire qu’à l’heure de la sélection des astronautes par l’Agence Spatiale européenne,  ce qui a fait la différence pour lui… c’est pour beaucoup ce qu’il a appris après l’école.

Les organisations  se transforment actuellement en entreprises-plateformes, elles exploitent le Big data et l’intelligence artificielle, et pourtant on n’a jamais eu autant besoin de compétences humaines.  Et ne nous méprenons pas, il n’est pas seulement question de titres scolaires et universitaires… mais de ces compétences qu’aucun diplôme n’évalue, qu’aucune école ne nous apprend, si ce n’est l’école de la vie. 

 

Le bas du CV

Ils étaient plus de 8413 à candidater pour être astronautes, seuls 6 ont été recrutés par l’Agence Spatiale européenne, dont Thomas Pesquet. On imagine cette « battle » de niveaux académiques à couper le souffle.  Même s’il dit ne pas avoir reçu de débriefing officiel, notre lauréat français pointe l’exigence de ces missions spatiales… en soft skills. « Sûr et certain, c’est ce « bas du CV » (ndlr : hobbys, occupations extra-scolaires) qui m’a permis de devenir astronaute. Sans ce que j’ai fait après l’école, je n’aurais eu aucune chance à la sélection. Quasiment tous les jours, c’était entraînement de judo, de basket, cours de saxophone, ensemble musical, etc. Natation le vendredi, match le samedi. J’ai appris beaucoup de choses importantes après 17 heures. » (entretien relayé par Le Monde)

Travailler en équipe et garder son calme

Les sports et les jeux d’équipe  nous enseignent à la fois  l’esprit de compétition et l’esprit d’équipe. Ils nous apprennent à gérer les disparités de niveaux ou de performances au sein d’un groupe. Les sports individuels quant à eux nous poussent à nous dépasser.

La pratique d’un instrument de musique apprend la patience, le chemin est long et jonché de fausses notes nombreuses jusqu’à l’interprétation qui enchante… La patience peut aussi s’apprendre en construisant des châteaux de cartes ou en assemblant des puzzles.

Communiquer

Savoir communiquer est aussi une des compétences clés dans les sports d’équipe, pour vraiment faire bloc et dérouler sa stratégie collective. Et lorsqu’on est confronté à la promiscuité d’un vol spatial, qu’on est éloigné des siens pendant des semaines, c’est primordial. Sans doute l’apprentissage des langues – Thomas Pesquet parle français, anglais, russe, espagnol, allemand et chinois –  a-t-il aussi été clé pour travailler dans une équipe cosmopolite !

S’organiser

Avoir plusieurs activités extra-scolaires oblige à être organisé (pour les enfants, mais aussi pour les parents, qui bien souvent jouent les chauffeurs !). Lorsqu’on a de multiples tâches à réaliser en équipe, le sens de  l’organisation est un atout indéniable !

Tester

S’essayer à de nombreuses activités différentes lorsqu’on est jeune, peut être regardé comme un comportement superficiel,  « touche-à-tout ». Or, multiplier les situations différentes, les apprentissages distincts, fréquenter le décalé apprend à s’adapter, à aborder les choses l’esprit ouvert… d’autres soft skills !

Ce ne sont que quelques exemples simples de compétences qui prennent rapidement de l’envergure en entreprise. La lecture attentive de nombre d’annonces de recrutement montre de plus en plus de prérequis en matière de soft skills. Le recrutement qui s’affranchit du traditionnel « Envoyez CV et LM » commence à prendre de l’ampleur. On commence même à envisager la définition de postes sur la base des compétences d’un candidat/d’un collaborateur. Jamais il n’a été aussi nécessaire de s’autoformer, de partager ses connaissances, de se coacher les uns les autres, de travailler en équipe. En tous cas, c’est un des moteurs de la transformation des entreprises.

Alors, merci Thomas Pesquet, non seulement pour vos merveilleux clichés de notre Terre, mais pour la mise en lumière des soft skills et de l’immense richesse qui dort au bas de nos CV dans la rubrique « hobbies ».

 

PHOTO : tim-mossholder–unsplash

Catherine PhilibertQuand ce sont les soft skills qui font la différence
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