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Le Clan//Digital : un an SEULEMENT

Un an d’accompagnement et de formations en matière de Digital, auprès des acteurs les plus divers… Un an déjà, un an seulement !  Que les choses soient claires : « un an SEULEMENT » ne veut pas dire que nous nous sommes ennuyées !  Au contraire, nous avons du mal à réaliser que nous avons vécu autant d’événements, de rencontres, de connaissances nouvelles, de partages, de travail en seulement… 12 mois. Un an jour pour jour que Le Clan//Digital existe (juridiquement parlant).

Nous ne pouvions pas ne pas livrer, en vrac  les images et les émotions qui se bousculent dans nos têtes d’entrepreneurs (nous ne sommes pas fans de la féminisation de ce mot… désolées !)

Tout commence par 2 étonnements, lorsque nous avons fait part à notre réseau, de la naissance de notre jeune entreprise : Le Clan//Digital. Puis, les Montagnes Russes de l’entrepreneuriat, et enfin pêle-mêle : nos congénères, les gens, les femmes, les générations Y et Z…

Etonnement n°1 : « Bon courage ! »

« Vous avez monté votre boite ? Alors là bon courage !  »

Les mines compatissantes et le « Bon courage » avaient fini par nous agacer au point de nous inspirer un article de blog. L’entrepreneuriat, une idée qui a encore un long chemin à parcourir en France ! Ce n’est pas le bagne, c’est juste comme sauter dans le vide et se fabriquer son parachute en cours de route.

Etonnement n°2 : le refrain : « Et vous êtes basées où ? »

Cette question, environ 80 % des personnes rencontrées nous l’ont posée dès les premières minutes. Nous devons l’avouer, à l’ère du Digital, nous avons été très étonnées d’une telle importance accordée à notre implantation. Avoir un bureau, dans un immeuble de bureaux – et non pas bricoler dans son garage, bien que cela ait dans le passé donné lieu à de grandes destinées – semble une absolue nécessité pour être admis au rang de professionnels. C’est un constat, nous sommes formatés ainsi !

Les UP and DOWN

L’entrepreneuriat, c’est le Grand Huit. Nous savions qu’il y aurait des hauts et des bas, parfois sans transition… Les premiers clients sont venus très vite, dès le premier mois à vrai dire.  Mais après une période très fructueuse, nous avons vécu quelques semaines (qui nous ont paru très longues) de « trou d’air » : plus de nouveaux clients, des décisions qui  traînent chez nos prospects, des factures qui mettent du temps à être réglées. Nous serions-nous trompées ? Et puis soudain, tout est reparti !

Les gens : Takers et Givers

Vaste sujet : nos congénères, voici un petit florilège :

  • Ceux qui disent « écoute, il faut qu’on travaille ensemble », mais qu’il faut décoder par « tu n’as pas un client pour moi par hasard » ? Vous n’avez rien dans votre escarcelle ? ils disparaissent…
  • Ceux qui annoncent : « j’ai un client chez qui je vais vous faire rentrer », et puis, plus rien, ceux qui promettent des leads, et puis… le néant, et même ceux ou qui vont encore plus loin : « réserve-moi 15 jours d’intervention à partir de la semaine prochaine, considère que c’est fait !  » Et là non plus, vous ne voyez rien venir…
  • Ceux qui, en n’importe quelle occasion, vous passent à la question : « alors, le business, vous ne ramez pas trop ? » ou « YYYY, c’est une superbe entreprise, vous étiez bien en relation avec eux, tu connais bien le DSI ? Vous avez fait quoi chez eux ? Et vous êtes rentrés comment ? » ou encore plus directement « vous vous en sortez avec votre entreprise ? »
  • Et puis, il y a des jaloux, ceux qui estiment que votre entreprise quoique jeune est trop visible, qui sont agacés par la confiance et la sympathie que vous suscitez (comme si cela tombait du ciel) et qui cherchent à vous nuire (si, si, promis, cela nous est arrivé…)

Attendez, ne nous taxez pas de cynisme ou de pessimisme, parce qu’il y a aussi :

  • Ceux qui ne disent rien, mais qui, un jour, vous appellent « écoute, j’ai décroché une mission chez ZZZ, et j’aurais besoin d’une des formations qui figurent sur votre site, on peut en parler ensemble ? » ou alors : « je voudrais te parler d’un problème auquel nous sommes confrontés dans ma boite, tu peux peut-être nous aider » ou encore : « j’ai donné vos coordonnées à WWW, il va t’appeler de ma part pour un accompagnement » ou alors, « nous répondons à un appel d’offres, cela vous dirait de faire équipe avec nous ? »
  • Ceux annoncent la couleur « écoute, on organise une manifestation le mois prochain, et on se demandait si vous pouviez venir nous donner un coup de main, bon, c’est bénévole… », ce qui bien évidemment, n’est pas rédhibitoire.

Et puis, de l’autre côté du miroir, il y a tout ce que nous avons donné : les mises en relation, les missions, les accompagnements, les heures où, de manière informelle  nous avons « coaché », encouragé, remonté le moral, aidé à voir les choses sous un angle différent…

#MoreWomenInTech

Nous avons aussi découvert que nous étions perçues comme 2 femmes, avant même notre image d’entrepreneurs (décidément, « entrepreneuses » on n’aime vraiment pas…). A aucun moment nous ne nous étions posé la question : « en tant que femmes, allons-nous être crédibles ? ».  Mais nos différents interlocuteurs ont forcément fait entrer le thème de la mixité dans notre vie professionnelle : « Waouh, 2 femmes qui montent une entreprise, et dans le numérique en plus ! » ou « Super, que du GirlPower » … Mettre en avant une équipe 200% féminine, nous n’y avions pas pensé au départ.

Mais il y a ces chiffres : 15% seulement des start-uppers sont des femmes, les femmes lèvent 2 fois moins de fonds que les hommes, elles ne constituent que 28 % des effectifs dans les métiers du numérique, c’est-à-dire ceux qui ont le vent en poupe.

Alors oui, du coup nous nous sentons militantes ! Et nous pensons que c’est d’abord aux hommes de promouvoir la mixité !

 

Générations Y et Z

Nés après 1990, premiers « Millenials », on vous adore ! Toutes les deux, nous enseignons dans des établissements supérieurs. Nous adorons confronter leur vision et la nôtre, la théorie des livres et les situations « IRL (In Real Life) ». Interagir avec nous sur de vrais sujets, nos étudiants, nos auditeurs adorent ! Leurs réactions nous surprennent parfois, leur créativité et la liberté de leur esprit nous émerveillent toujours.

Alors, cette année, nous rempilons toutes les deux !

 

En résumé, voici le « kit de survie » que nous nous sommes fabriqué, et que nous avons envie de partager.

  • Dans la vie il y a les Givers et les Takers / les seigneurs et les saigneurs, mieux vaut savoir cerner très vite ses interlocuteurs !

  • « Les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent »

  • Vous ne le sentez pas ? N’y allez pas : Suivez votre intuition !

  • Gardez vos valeurs cardinales, mais soyez caméléon ! N’hésitez pas à faire évoluer votre offre ou votre positionnement. Ne restez pas statique dans un monde qui bouge aussi vite. Et pour les Marketeux, la Vache à lait d’aujourd’hui peut très vite devenir dilemne, voire, poids mort…

  • Demandez-vous toujours ce que vous pouvez apporter aux autres… C’est la clé de tout ! Proposez votre aide, c’est la meilleure manière de nouer une relation !

  • Ne tenez pas de « comptabilité relationnelle » (= j’ai donné un coup de pouce à  X, il doit me doit la pareille avant l’année prochaine ». Quand on donne, on reçoit toujours en retour, pas forcément d’où on pense, cela n’a pas grande importance.

  • « La confiance se gagne au goutte à goutte, elle se perd au litre »

  • Soyons toujours en position de destinataires et non pas d’émetteurs, demandons-nous toujours ce que l’autre perçoit, ressent, ce qu’il ne nous dit pas ! La relation humaine est ce qui fait la richesse de notre métier. Cultivons l’harmonie dans notre vie professionnelle.

  • Une période de turbulences ? Lâchez prise, les choses rentrent dans l’ordre… du moins dans un ordre qui est rarement tel que vous l’attendiez, ne paniquez pas, mais ne renoncez pas ! Relativisez : à l’échelle d’une vie, est-ce si grave ?

  • Et pour terminer sur une note optimiste, « mieux vaut faire envie que pitié »… Plaignons les jaloux et passons à autre chose ! Dans la même veine, relativisons la critique : elle provient souvent de ceux qui font moins que vous, rarement de ceux qui font plus…

Nous avons adoré cette première année. Mais surtout, ne nous souhaitez pas « bon courage » pour affronter la suivante ! Nous accueillerons ce qu’elle nous réserve !

Caroline et Catherine

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Catherine PhilibertLe Clan//Digital : un an SEULEMENT