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Côté Territoires

Le Digital bouscule tous les pans de l’économie. C’est pourquoi différents acteurs (publics, privés ou d’économie mixte) se regroupent pour faire bénéficier les territoires de cette nouvelle révolution !

Autant que les entreprises, les territoires se transforment

D’un côté, les entreprises peinent à recruter des compétences numériques. Certaines renoncent à de nouveaux marchés faute de ressources humaines qualifiées. De l’autre les jeunes générations, nées avec le Digital, les personnes en reconversion représentent un potentiel immense. Mais faute de formation, ce potentiel n’est pas toujours valorisé. Et s’il était possible de faire coïncider offre et demande ?

Les territoires (régions, bassins économiques) s’emparent de la problématique. Collectivités, institutions, groupement d’entreprises nouent des partenariats. Autant de projets qui ne demandent qu’à être initiés, accompagnés et déployés.

Le déploiement de Simplon

Le Clan//Digital propose de piloter et de déployer votre projet, à la croisée de l’économie, de l’engagement sociétal et de l’innovation. C’est ainsi que Caroline SCHEIDT s’est vu confier la mission de déployer Simplon dans le Grand Est.

Simplon.co est un réseau de Fabriques solidaires et inclusives qui proposent des formations gratuites aux métiers du numérique en France et à l’étranger. Les valeurs, le projets, proposées nous parlent vraiment. L’économie sociale et solidaire est au cœur de la démarche : nourrir et irriguer des territoires, proposer des actions pour répondre aux besoins des entreprises. Le tout se fait en appui des acteurs institutionnels pour faciliter la reconversion professionnelle, le retour à l’emploi d’un côté, permettre aux entreprises de recruter, de l’autre. Plus de que des projets, des réalités ! C’est aussi ça, la transformation digitale des territoires.

Soutenues par la Région Grand Est, trois écoles ouvriront, dans le Grand Est, en 2020 pour former de Développeurs data IA. La première ouvrira à Nancy en Janvier, le seconde à Strasbourg et la troisième à Reims / Bezanne. Ces formations se déroulent sur 19 mois avec 1 an en alternance en entreprises. Vous avez des besoins en compétences ? Vous souhaitez en savoir plus ?

Suivez Simplon Grand Est !

Pour en savoir plus :

https://simplon.co/formation/ecole-ia-microsoft/23

https://www.grandest.fr/actualites/creation-de-3-ecoles-microsoft-dans-le-grand-est/

 

 

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Caroline ScheidtCôté Territoires
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Vis ma vie : intervenante dans un incubateur de startups

A la suite de mon retour sur les bancs de l’école, j’ai eu la chance de porter un projet entrepreneurial. De la même façon, j’ai été amenée à être challengée par différents acteurs lors des présentations successives de ce projet : formateurs, jury, public, futurs équipiers … et plus particulièrement lors de mes participations à des hackathons, environnements propices à la naissance de startups.

Actuellement en stage chez Le Clan//Digital, je passe de l’autre côté du miroir… celui qui observe, qui accompagne et qui conseille … le candidat !
Retour sur ces deux journées riches en expériences et en émotions avec les porteurs de projet actuellement en pré-incubation collective.

 

Première journée, première rencontre : prise de température

 

Lors de l’incubation collective, c’est ensemble que les membres du groupe développent leur projet entrepreneurial.  Les formations dispensées permettent à chacun d’avancer sur les différentes étapes à franchir, toujours en toute bienveillance et convivialité.

Et pourtant, à notre arrivée dans la salle, on s’observe, on se scrute, on s’évalue, chacun dans son coin, nous (les intervenantes) d’un côté, les porteurs de projet de l’autre.

Quelques questions indubitablement traversent mon esprit : quel contact vais-je réussir à établir avec les porteurs de projet ? Serai-je capable de faire passer mon message, de me faire comprendre ? Comment évaluer une prestation en utilisant les mots les plus justes, sans blesser, ni donner la sensation de porter un jugement ?

Autant de questions auxquelles j’ai été confrontée durant ces deux journées ! « I’ll do my best » comme on dit avec sincérité et bienveillance.

 

1ère mission : la mise en confiance

 

Le temps de présentations passées, quelques sourires et jeux de mots détendent l’atmosphère, grâce à des jeux de rôle notamment. Et tout le monde s’y colle, même les intervenantes !

Il est maintenant temps d’entrer dans le vif du sujet : la présentation brute des projets individuels.

La règle est simple : chaque participant présente son projet à l’aide d’un support visuel.  La prestation est filmée et chronométrée.
Prise de notes et observation permettent ensuite d’animer un jeu de questions/réponses.

Les feedbacks sont très attendus par les participants. Nous devons être en mesure de répondre à leurs attentes et toutes leurs questions, qui ne sont pas toujours explicitement formulées.

A ce stade de l’intervention, je me pose les questions suivantes : Comment exprimer une critique constructive sur leurs travaux ? Trouver les bons mots ? De quelle façon les motiver à continuer tout en prenant en compte les modifications à apporter ou remises à question indispensable à envisager ? Comment répondre à leurs questions, attentes sans les influencer dans leur projet entrepreneurial ? Comment rester objectif tout en étant productif ?

Autant de questions et de réponses qui leur permettront d’améliorer et mieux orienter le sens de leur présentation.

 

2e mission : la formation et l’accompagnement

 

Chaque projet résulte d’un nombre incalculable d’heures de travail. Pour cette raison, la tension est palpable auprès des participants. Notre mission est avant tout de les accompagner dans la préparation de leur présentation finale, mais certainement pas de porter un jugement sur leur travail et l’idée même de leur projet.

Diapo après diapo, chaque thème est revu en détail : la problématique, la solution, l’équipe, le modèle de revenu, les besoins…
Quel message souhaite-t-on faire passer ? Pourquoi ne faut-il pas trop mettre de texte ? Est-ce que le choix de mes visuels, chiffres, roadmap…est pertinent ?

 

Deuxième et dernière journée : les pitchs et la progression

 

Dernière ligne droite de préparation avant la présentation en condition réelle : 7 minutes pour convaincre.

Il faut reconnaitre que l’enjeu est de taille pour les participants : convaincre le comité d’engagement de l’incubateur de poursuivre l’incubation de leur projet en individuel.

Il y a ceux qui, concentrés, travaillent seuls dans un coin et ne recherchent pas le contact, et puis les autres, qui ont des questions, cherchent à être rassuré.

 

On se détend, on respire

 

Un pitch se prépare, encore et encore. Le facteur stress, stimulant à petite dose au demeurant, ne doit pas devenir un frein, un obstacle. Pour cela, nous avons donné quelques trucs et astuces à nos participants. Beaucoup de logique, un peu de yoga et une grande respiration.
Le jour « J » se doit d’être calme et serein, et donner ainsi au jury une image rassurante et assurée, qui sera sans aucun doute, beaucoup plus convaincante.

Pitcher c’est également communiquer, et la communication a ses codes pour bien comprendre et être bien compris des autres. Tout comme les mots sauront se glisser parmi les membres du jury, il est primordial de maitriser son corps, sa respiration, son attention et son regard.
Un beau projet accompagné d’une meilleure maitrise de soi, c’est l’assurance de mieux faire passer son message.

 

Ce qu’il faut en retenir

 

L’ensemble des participants nous a littéralement bluffé ! Juste Waouh !
Rien à redire ! Timing presque parfait et respecté, 7 minutes c’est très court quand on a beaucoup de choses à dire !
Présentation simplifiée, avec des visuels percutants et cohérents, un discours simple et efficace !
Mais surtout, des participants contents d’eux-mêmes ! Ravis d’avoir compris l’exercice et sus l’appliquer en deux jours !

Que dire de nous, intervenantes, après un tel show ! Beaucoup de reconnaissances à ces porteurs de projets qui ont été attentifs, curieux, motivés et engagés, mais avant toute chose qui ont joué le jeu.

A chacun d’entre eux (ils se reconnaitront), nous leur souhaitons le meilleur pour la réussite de leurs projets.
A chacun d’entre eux, je dis merci de m’avoir permis de partager mon expérience avec eux !

 

Vous l’aurez compris, Le Clan//Digital c’est un engagement à plus de 200%, un accompagnement personnalisé, des formations adaptées au besoin de chacun.
Alors n’attendez plus, consultez l’ensemble de nos formations et accompagnements !

 

Pour en savoir plus sur les incubateurs de startups :

 

  • https://fr.wikipedia.org/wiki/Incubateur_d%27entreprises
  • https://www.thefamily.co/

 

 

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Caroline ScheidtVis ma vie : intervenante dans un incubateur de startups
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Le paradoxe français en matière de formation en informatique

A l’heure où les ressources en informatique font cruellement défaut, les traditions françaises en termes d’éducation restent un véritable obstacle. Et, dans les 4 années à venir, la tendance sera encore plus marquée avec la pénurie d’informaticiens déjà annoncée.

Parce que les métiers du numériques sont vastes, que celui d’informaticien l’est tout autant avec plus d’une centaine de métiers référencés, nous nous intéresserons, pour cet article, aux développeurs. Ces informaticiens développent des logiciels, des sites web ou encore des applications mobiles. Ce métier entend de maîtriser différentes compétences techniques : des langages (open source ou éditeurs, …), connaître des frameworks, maîtriser un tant soit peu les bases de données et bien d’autres encore ! Le métier d’informaticien, veut également dire adaptation constante, appréhension des nouvelles technologies, modélisation de concept,…Ces métiers ont toujours un bel avenir, même si les compétences attendues à l’avenir s’orientent vers le big data et l’intelligence artificielle.

 

Mais qu’attend-on aujourd’hui d’un informaticien ?

  •  D’être diplômé eh, oui !

Malgré le discours porté par de grands chefs d’entreprise, en France, on attend encore et avant tout d’un informaticien, d’avoir un Bac +5 ! C’est fort dommage, mais le Bac+5 est devenu une norme, il convient de s’y contraindre. Depuis 10 ans le nombre de diplômés bac+5 a augmenté de manière très significative. Notre culture française préfère-t-elle le savoir à la compétence ? Le diplôme à la préparation métier ? Du côté des jeunes, le Bac+5 est un passeport pour trouver un emploi et briguer un meilleur salaire. Du côté des entreprises, c’est un gage d’efficacité. Pour peu que la formation ait été faite en alternance, les jeunes diplômés souvent recrutés par leur maître d’apprentissage sont immédiatement opérationnels. Le graal dans notre tradition française reste le fameux titre d’Ingénieur, un atout indéniable pour le jeune diplômé qui cherche un travail en France.

  • D’avoir d’autres compétences, évidemment !

On attend d’un développeur qu’il « pisse du code » peut-être ! mais pas que… N’oublions pas les soft skills ! Au-delà des compétences techniques, les recruteurs attendent de ces informaticiens des compétences humaines, managériales, en gestion de projet, et surtout des capacités de travail en équipe, on veut qu’il soient agiles ! Le geek qui ne lève plus les yeux de son écran tout au long de sa journée, n’est pas forcément le profil le plus recherché. La maîtrise de l’anglais reste évidemment un incontournable en la matière. L’autonomie est également un des piliers fondamentaux. Notre développeur doit être en capacité de s’approprier les évolutions des technologies ou apprendre de nouveaux langages par lui-même.

 

L’orientation des jeunes et inclusion

Face à la croissance démographique, à l’évolution des usages et à la fracture numérique, l’orientation des jeunes est-elle adaptée ? La formation au lycée ouvre-t-elle réellement les lycéens aux opportunités de carrières notamment dans le numérique ? J’ai clairement mon idée sur la question, mais je laisserai, volontairement ces questions en suspens.

Autre question : Il n’y a pas assez de jeunes dans ces filières encore moins de jeunes femmes ? Tradition française ? Culture ? Education ? Manque d’anticipation ?

 

Heureusement, différentes actions sont portées par les acteurs nationaux tels Syntec, intervention dans les écoles (collèges et lycées), les femmes du numériques pour sensibiliser les femmes à ces métiers. Dans la Capitale et région également, des acteurs locaux proposent des ateliers de robotique aux jeunes, organisent des hackathons, des écoles privées ou des universités proposent également des actions,… pour favoriser l’ émergence de vocations.

La dynamique est engagée mais encore loin d’être suffisante à nous de l’intensifier pour préparer au mieux notre avenir et celui de nos jeunes.

 

Pour aller plus loin :

https://syntec-numerique.fr/ 

https://www.xerficanal.com/strategie-management/emission/Francis-Jouanjean-Enseignement-superieur-arretons-la-course-au-Bac+5_3744464.html 

https://www.latribune.fr/supplement/recrutement-dans-l-informatique-et-le-numerique-le-desequilibre-en-l-offre-et-la-demande-va-t-il-perdurer-795382.html 

 

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Caroline ScheidtLe paradoxe français en matière de formation en informatique